landscape
collage
01:00
2025
France
La série Genesis Protocol est une œuvre collaborative de Muriel Lherm et Treeskulltown. Elle explore la naissance de la conscience en sept actes, mêlant IA, stop-motion et art numérique. Un voyage à travers la lumière, la nature et le cosmos, où chaque œuvre révèle une étape de la genèse de l'existence.
Muriel Lherm est une artiste franco-britannique basée à Londres. Elle combine art génératif IA et esthétique classique avec une approche poétique et contemporaine. En 2025, ses œuvres ont été présentées à Art Basel, NFC Lisbon et AI4Conferences à Las Vegas. Exposée plus de 100 fois dans le monde, elle collabore régulièrement avec des artistes et des projets d’envergure, notamment World of Women, Gamma.io ou encore Claire Silver, dans des expositions physiques et virtuelles à l’échelle internationale.
Treeskulltown est l’avatar conceptuel d’un artiste multidisciplinaire français. Toujours en recherche de connaissances et fort de 20 ans d’expérimentations et d’hybridations entre art physique et digital, son travail porte aujourd’hui sur une quête autant personnelle qu’artistique. Son but est de développer un parallèle temporel, une conversation, avec les maîtres de l’art classique, de créer une subréalité à l’histoire de l’art en utilisant des techniques d’animation en médias mixtes réalisant ainsi un palimpseste analogique en strates digitales. Depuis 2022, son travail est exposé et présenté internationalement dans des grands évènements tels que : Art Crush Gallery, le MOWNA, NFT NYC, NFT Japan, DAM Zine, NFC Lisbonne, NFT Factory Paris, R HAUS Art Basel Miami, QUANTA Gallery London, IHAM NFT Gallery Paris.

Avant la lumière, avant l'aube, il y avait le Jour 0, un espace primitif où le temps et la matière se manifestaient encore en gestation. Dans cet interstice sub-plat, tout se résumait à une potentialité infinie, un vide fertile empreint d'un mystère insondable. Ce Jour Zéro était le moment suspendu avant la genèse du visible, un moment d'équilibre précaire entre l'ombre et l'inconnu. Dans cet espace d'attente, des formes émergent déjà sous forme d'esquisses fluides. L'architecture et la nature se mêlent dans un ballet silencieux, suggérant la dualité intrinsèque du bâti et du sauvage. Les contours à peine esquissés évoquent une réalité encore en devenir, où chaque ligne et chaque surface restent en perpétuel mouvement, dans une danse infinie entre le tangible et l'éthéré.
Le concept de Sub-Flat, appliqué à ce moment primordial, se traduit par une mise en abyme de la capacité à enrichir le vide d'une texture narrative. L'absence de lumière, loin d'être une négation, se révèle un terrain fertile pour l'imagination et l'éveil de la conscience. Dans ce creuset primordial, l'obscurité n'est pas le néant, mais la matrice d'où émergeront plus tard la clarté et la vie. Les ombres sont alors les chuchotements d'une réalité potentielle encore insaisissable, où les silhouettes à peine perceptibles suggèrent la présence d'entités en gestation. L'atmosphère, chargée d'une tension intangible, invitait à une profonde introspection : chaque fragment de ce jour zéro portait en lui le germe de ce qui deviendrait lumière, forme et vie. Cette préexistence préfigure ainsi la transformation ultime, anticipant l'acte de création qui viendra ordonner l'univers. Cet instant, suspendu entre l'indéfini et l'infini, est le berceau de toute création. Il réunit l'essence de l'incertitude et de la potentialité, révélant la beauté inhérente au chaos indompté.
Day 0, incarnant ce préambule silencieux, est à la fois la préface de l'univers et la première scène d'un drame esthétique éternel, dans lequel Sub-Flat révèle la poésie d'un commencement avant que la lumière ne transforme tout. Et tout commence avec cette collaboration entre Muriel Lherm et Treeskulltown...
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2025