Conceptualisation étendue : « Mouvement cyclique des âmes sauvées »
(Hommage subréaliste à Van Gogh, intégration de supports mixtes physiques et numériques)
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1. Philosophie : Palimpseste des âmes et dialectique cyclique
L’œuvre repose sur une métaphysique du renouveau, inspirée du samsara bouddhiste et de la pensée nietzschéenne de l’éternel retour. « L’Escalier d’Auvers » pourrait être un symbole original de régénération et de renouveau pour Van Gogh ; il devient ici un champ de forces spirituelles où les âmes, telles des couches de peinture, s’entrelacent et se transforment. La notion de salut est redéfinie non pas comme une fin, mais comme un processus dynamique – une libération par le mouvement même du cycle, évoquant la dialectique hégélienne (thèse-antithèse-synthèse) transposée dans une dimension mystique. Le jaune dominant, lié à la xanthopsie, agit comme un filtre utopique : il transforme les « moments sombres » en énergie lumineuse, rappelant la capacité de Van Gogh à transcender sa souffrance par la création.
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2. Artistique : Hybridité sous-réaliste et réinterprétation numérique
Techniques mixtes :
- Physique : La toile originale, travaillée à l’aquarelle et à l’encre, capture l’impulsivité expressionniste de Van Gogh. Des couches découpées, photographiées et numérisées manuellement introduisent une matérialité fragmentée, évoquant les couches de mémoire des âmes. - Numérique : La texture des coups de pinceau est recréée par la peinture numérique, puis animée image par image, donnant vie à un flux visuel hypnotique qui simule la respiration des formes. Ce dialogue entre l’organique et l’artificiel questionne l’authenticité à l’ère post-numérique.
Sub-réalisme :
Ce mouvement auto-défini fusionne l’abstraction lyrique (gestes libérateurs) avec une distorsion symbolique des réalités psychiques. Les tournesols de Van Gogh, stylisés comme des spirales fractales, deviennent des tourbillons aspirant les âmes vers la rédemption, tandis que les ciels étoilés se dissolvent dans des réseaux neuronaux numériques – un clin d'œil aux hallucinations de Van Gogh et aux neurosciences contemporaines.
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Conclusion : Cette réinterprétation ne rend pas seulement hommage à Van Gogh, elle incarne son esprit révolutionnaire en propulsant l'abstraction vers de nouveaux territoires techno-poétiques. Le cycle des âmes devient alors une métaphore de l'art lui-même : éternellement en mouvement, sauvé par sa propre capacité à se réinventer.
Hommage à Van Gogh : « L'Escalier d'Auvers »
Voir l'œuvre originale au : Musée d'art de Saint-Louis