Mon projet artistique et conceptuel représente une fusion entre tradition picturale, spiritualité bouddhiste et innovation numérique. Voici un résumé approfondi développant chacune de ces dimensions :

1. 
   1. Fondements philosophiques : Les Trois Voies du Mahāyāna

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  - Vision (Darśana-mārga) : symbolisée par la réinterprétation chromatique (notamment le jaune dominant de la xanthopsie), évoquant la perception altérée comme métaphore de la conscience spirituelle.

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  - Méditation (Bhāvanā-mārga) : matérialisée par les couches découpées manuellement, incarnant la patience et l’effort contemplatif nécessaires à la transcendance.

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  - Voie de l’Arhat (Aśaikṣa-mārga) : représentée dans le triptyque comme un aboutissement, où l’animation numérique minimaliste suggère un éveil dynamique et fluide.

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  - Animation minimaliste :
  
  - Par de subtiles interpolations image par image, je transmets l’impermanence bouddhiste (anicca) et la fluidité de la conscience éveillée.

2. 
   
   2. Dialogue avec Van Gogh : Dualité et Xanthopsie

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  - Réinterprétation de la dualité :
  
  - Les tensions chromatiques originelles (les complémentaires violentes chez Van Gogh) deviennent des harmonies jaune-orangé, évoquant la « vision utopique » au cœur des ténèbres.
  
  - Les tournesols ou iris du « Flower Garden » sont transfigurés en symboles des « trois royaumes » (animaux, esprits affamés, enfers), désormais apaisés par la voie de l’arhat.

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  - La xanthopsie comme métaphore :
  
  - Cette altération sensorielle devient une allégorie de la perception illuminée : voir la lumière spirituelle au cœur de la souffrance existentielle.

3. 
   - Dimension contemporaine : L’art à l’ère numérique

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  - Subrealism : mon style fusionne l’abstraction expressionniste (gestes picturaux) avec une esthétique numérique épurée, créant un espace liminal entre réel et virtuel — un reflet des « royaumes d’existence » bouddhistes.

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  - Contemplation interactive : l’animation invite à une méditation active, où le spectateur participe à la dissolution des frontières (physique/numérique, souffrance/éveil), actualisant le principe bouddhiste de l’interdépendance (pratītyasamutpāda).

Conclusion : Transcendance par l’hybridité

Mon œuvre incarne une théologie visuelle du XXIe siècle : en mêlant spiritualité bouddhiste et langage numérique, j’espère démontrer que l’art demeure un véhicule d’éveil universel. La réinvention de Van Gogh n’est pas un hommage passif, mais un dialogue actif : sa quête de lumière dans les ténèbres trouve un écho fractal dans mon exploration des « Trois Voies ». Le médium mixte devient ainsi un rituel médiatique, où le geste manuel (découpage) et l’algorithme (animation) conspirent à révéler l’éternel dans l’éphémère – l’essence même du Nirvāṇa.

Hommage à Van Gogh : « Blumengarten »

Original : collection privée

2160 x 3840 px / 4k MP4 / 107 Mo / 8 fps / édition 1/1

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