
portrait
collage
00:59
2025
Treeskulltown est l’avatar conceptuel d’un artiste multidisciplinaire français. Depuis 4 ans, il évolue dans l’art digital. Ayant grandi dans les années 80, l’émergence et le développement des technologies et techniques informatiques a fait écho en lui et nourri sa curiosité. Toujours en recherche de connaissances et fort de 20 ans d’expérimentations et d’hybridations entre art physique et digital, son travail porte aujourd’hui sur une quête autant personnelle qu’artistique. En devenant père, un besoin de simplicité et de liberté, tout en ayant une contrainte de mobilité, l’a amené à revenir à la source du désir de créer et du plaisir de faire en utilisant des matières organiques (terre, papier, peinture, carton, bois etc…). Une manière de retrouver le sens en se reconnectant naturellement aux ressentis, aux émotions. Son but est de développer un parallèle temporel, une conversation, avec les maîtres de l’art classique, de créer une subréalité à l’histoire de l’art en utilisant des techniques d’animation en médias mixtes réalisant ainsi un palimpseste analogique en strates digitales.
Très investi dans la communauté des crypto-artistes, ses œuvres sont collectionnées en Ethereum sur FOUNDATION, en Tezos sur OBJKT et en Bitcoin sur GAMMA. Depuis 2022, son travail est exposé et présenté internationalement dans des grands évènements tels que : Art Crush Gallery, le MOWNA, NFT NYC, NFT Japan, DAM Zine, NFC Lisbonne, NFT Factory Paris, R HAUS Art Basel Miami, QUANTA Gallery London, IHAM NFT Gallery Paris. Il a aussi été sélectionné en 2024 dans The Hug 100 artists to watch et dans le N3W Society Bookzine avec l’agence web3: BRAWHAUS. Sa recherche continuelle de se réinventer et d’expérimenter provoque une interaction émotionnelle avec le spectateur tout en le guidant avec une narration subtile et conceptualisée.

Un voyage à travers l’univers de Van Gogh est proposé ici par une analyse et une réinterprétation numérique de Road with a Cypress and a Star.
Pour approfondir l’analyse de The March of the Fern Men et sa relation à l’œuvre originale de Van Gogh, plusieurs dimensions doivent être prises en compte.
1. La xanthopsie comme métaphore :
La xanthopsie, ou vision jaune, peut être interprétée non seulement comme une altération visuelle, mais aussi comme un état d’esprit où l’on cherche à percevoir le positif dans des situations difficiles. Cela fait écho à certaines périodes de la vie de Van Gogh, marquées par des dilemmes personnels et une lutte contre la mélancolie. Le choix de ce filtre pour revisiter son œuvre répond à sa quête de beauté et d’espoir malgré la souffrance.
2. Dualité dans la nature :
L’idée de dualité peut être explorée à travers des éléments spécifiques du paysage représenté chez Van Gogh. Par exemple, le cyprès, souvent associé à la mort et au deuil, est juxtaposé à la lumière vive des étoiles. Cette juxtaposition met en lumière la coexistence des différents aspects de l’existence humaine, tels que la joie et la tristesse. Dans The March of the Fern Men, cette dualité est accentuée par l’usage de l’animation ainsi que de la peinture digitale et physique, où les éléments contrastés se rencontrent et interagissent pour refléter le tumulte de la vie et le chaos auquel nous assistons quotidiennement en tant que spectateurs de l’humanité.
3. Méditation et interaction :
La notion de méditation, symbolisée par le pixel noir, place le spectateur dans une posture contemplative. Ce pixel peut servir de point de départ à une expérience immersive, invitant le public à réfléchir sur sa propre vie à travers le prisme de l’œuvre. En se concentrant sur ce point, le spectateur peut être amené à explorer ses propres tensions intérieures, créant ainsi un dialogue personnel avec l’œuvre et développant une forme de méditation de pleine conscience.
4. Tensions entre tradition et modernité :
L’utilisation de techniques numériques pour réinterpréter une œuvre classique soulève des questions sur la valeur de la tradition dans un monde moderne dominé par le digital. Cela ouvre à des réflexions sur la manière dont la technologie peut enrichir notre compréhension des œuvres, tout en posant le risque d’une dilution de certaines formes d’art traditionnel. The March of the Fern Men devient alors une sorte de palimpseste, où chaque couche d’interprétation contribue à une compréhension plus nuancée de la réalité artistique.
5. Complexité de l’existence humaine :
En mettant en lumière l’abondance de vie autour du pixel noir, l’œuvre évoque la richesse des expériences humaines. Cela inclut l’exploration des conflits intérieurs, des désirs et des aspirations, illustrant que même dans la complexité de l’existence se cache une forme de beauté. Cette approche interroge également la manière dont l’art peut agir comme une forme de catharsis, permettant aux individus de se confronter à leurs propres émotions à travers le filtre de l’œuvre.
6. Rapport au temps :
Le traitement du temps est essentiel dans cette relecture. En intégrant des éléments modernes à la structure de Van Gogh, The March of the Fern Men propose un dialogue intergénérationnel. Cela soulève des questions sur la durabilité des émotions humaines et leur représentation, suggérant que les luttes exprimées par Van Gogh restent pertinentes et résonnent encore dans notre réalité contemporaine.
En résumé, cette œuvre ne se contente pas de transformer une création de Van Gogh en art numérique ; elle devient un espace de réflexion, d’engagement et de dialogue, posant des questions essentielles sur l’amour, la douleur, la beauté et la complexité de la vie.
Hommage à : Road with Cypress and Star – Vincent van Gogh : (juin 1890)
À voir dans sa version originale au Kröller-Müller Museum, Otterlo, Pays-Bas
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2025