Le dernier chapitre de Once Upon A Garden, intitulé Synthetic Rot, est le point culminant de ce travail qui s'est étalé sur près de quatre ans. Il retrace l'évolution des modèles d'IA générative au cours de cette période et leur capacité à nous aider à spéculer sur le passé et à le synthétiser.
Ce chapitre présente 50 photos et 50 vidéos de fleurs assorties au hasard, souvent avec plusieurs espèces différentes partageant la même tige, se comportant de manière erratique, se faisant et se refaisant avec le chaos pour seule boussole. Chaque vidéo est accompagnée de l'image fixe de référence qui a été utilisée comme image clé pour créer la vidéo.
Les fleurs du chapitre précédent sont rendues encore moins organiques grâce à un pipeline image-image. Les résultats sont ensuite utilisés comme images clés pour créer des animations à l'aide de Gen 3 Alpha de Runway. La bande sonore des vidéos est créée en mélangeant trois types de sons enregistrés (nature, machines, personnes au travail) avec des pistes musicales de blues du désert générées dans Suno AI.
Synthetic Rot est l'étape la plus sauvage de ce corpus de travail, où les fleurs sont composées principalement de matériaux inorganiques, exposant le fait qu'elles sont avant tout des données médiatisées à travers nos écrans par un code rendu possible par des machines construites avec des ressources naturelles.