« The Origin » fait partie de la série « The Space Between Us », inspirée par le paysage émotionnel du cosmos — son immensité, son silence, son attraction discrète. J’ai toujours été attiré par la sensation de l’espace : ce sentiment d’ouverture, de contradiction, de calme. L’univers porte en lui une étrange dualité : lieu de solitude profonde, mais aussi d’une connexion et d’une énergie immenses. C’est un espace où la pensée s’étire, où les émotions s’élèvent hors du temps. Où la gravité devient émotion, et l’espace, réflexion. Chaque œuvre invite le spectateur à dériver dans cette tension — entre vide et présence, immobilité et mouvement — et à se sentir, un instant, porté par quelque chose de plus vaste que soi.
« The Origin » imagine une silhouette silencieuse, assise au cœur d’un tourbillon d’étoiles, suspendue au centre d’un cosmos silencieux en rotation. C’est un espace méditatif. Une respiration visuelle. Un moment pour revenir à l’origine. Cette œuvre interroge l’idée que l’univers n’existerait peut-être pas en dehors de nous, mais à travers nous — que notre perception serait le rythme même de la création. La figure devient une métaphore subtile de la présence : non pas dans le contrôle, mais en résonance avec l’harmonie. Par ses couches texturées et sa douceur picturale, l’œuvre s’éloigne d’un futurisme froid. Elle apporte au contraire une chaleur tranquille — une immobilité poétique — qui nous rappelle que, même dans l’inconnu le plus vaste, l’origine pourrait simplement être… nous-mêmes.