« The Peace Square » fait partie de la série « Echoes of the In-Between », une collection d’œuvres visuelles en boucle qui capturent des instants émotionnels éphémères — façonnés par les rythmes silencieux de la nature et les pulsations subtiles de la vie urbaine. Chaque pièce invite le spectateur dans un espace doux et introspectif : un oiseau dérivant dans le ciel, une voiture glissant sur une route déserte, le souffle d’une brise au crépuscule. Certaines œuvres évoquent la joie et la légèreté, tandis que d’autres reconnaissent avec délicatesse la solitude silencieuse ou la distance émotionnelle que peut engendrer la vie citadine. Ces émotions — souvent enracinées dans notre enfant intérieur — ne cherchent ni à être résolues ni à être jugées, mais simplement à être ressenties et partagées. La série devient ainsi un lieu de résonance paisible, nous rappelant que ces petites émotions sont à la fois profondément humaines et discrètement universelles.
« The Peace Square » se déploie dans une ville en fête — une place animée, pleine de lumière, de mouvement et de joie. Et pourtant, sous le ciel illuminé, quelqu’un est allongé à même le sol, en silence, laissant les souvenirs remonter doucement. Cette œuvre explore cet espace tendre entre le présent et la réminiscence : comment, même dans les moments les plus heureux, peut subsister un manque discret — celui d’un être cher ou d’un temps révolu. Ce n’est pas de la tristesse, mais quelque chose de plus doux — un geste silencieux de souvenir, où de vagues images s’animent doucement sur les façades lointaines, se fondant dans la nuit festive. Il n’y a pas de culpabilité dans la nostalgie. Parfois, manquer quelqu’un, c’est simplement honorer le fait que l’on a aimé, et que l’on a été aimé en retour.