portrait
illustration
01:00
2021
Il est un artiste originaire de Hong Kong, aujourd’hui basé au Royaume-Uni, avec une formation en design multimédia de l’université Monash en Australie. Sa pratique artistique englobe la vidéo d’art, les installations immersives et les fresques numériques monumentales. S’inspirant à la fois des paysages naturels et urbains, il utilise la narration visuelle pour créer des espaces méditatifs qui évoquent une émotion discrète et un mouvement doux. Au cœur de son travail réside un profond intérêt pour le flux émotionnel et l’atmosphère spatiale — il cherche à créer des poèmes visuels qui ressemblent à de la musique transformée en image. Chaque œuvre porte son propre rythme, encourageant une expérience contemplative qui résonne avec le monde intérieur du spectateur. Bien que son langage visuel tende souvent vers le futurisme et l’abstraction — avec des formes géométriques, des rythmes visuels lents et des médias contemporains — il reste profondément attaché à préserver une chaleur et une humanité sensibles. Les textures picturales adoucissent le support numérique, laissant émerger une qualité organique, presque artisanale. Cet équilibre entre émotion et modernité définit son approche artistique. Certaines de ses premières œuvres explorent des boucles visuelles inspirées du rythme de la vie urbaine et de l’énergie paisible de la nature. Elles visent à créer des environnements émotionnels immersifs — des espaces doux et atmosphériques dans lesquels les spectateurs sont subtilement transportés. Ce corpus a reçu une reconnaissance internationale, avec notamment une distinction Or et Bronze aux A’ Design Awards pour sa contribution à l’art vidéo spatial et à la narration visuelle ambiante. En fin de compte, il espère que son travail crée des espaces de calme au cœur de mondes agités — des lieux où l’on peut ressentir, réfléchir et se laisser émouvoir en douceur. Ces instants de silence sont ceux où l’émotion peut vraiment éclore.
Parmi ses projets notables figurent une fresque numérique pour LE MÉRIDIEN CYBERPORT HK (groupe Marriott), des installations sur façades LED pour le TST CENTRE et l’EMPIRE CENTRE à Hong Kong, ainsi que des visuels de scène pour des concerts et productions théâtrales. Son travail a été exposé dans de vastes environnements urbains — toujours avec l’intention d’apporter dans l’espace public des moments visuellement riches et émotionnellement engageants. Qu’elles soient silencieuses ou vibrantes, chacune de ses œuvres invite le spectateur à un dialogue sensoriel mêlant imagination, rythme et réflexion.

« The Peace Square » fait partie de la série « Echoes of the In-Between », une collection d’œuvres visuelles en boucle qui capturent des instants émotionnels éphémères — façonnés par les rythmes silencieux de la nature et les pulsations subtiles de la vie urbaine. Chaque pièce invite le spectateur dans un espace doux et introspectif : un oiseau dérivant dans le ciel, une voiture glissant sur une route déserte, le souffle d’une brise au crépuscule. Certaines œuvres évoquent la joie et la légèreté, tandis que d’autres reconnaissent avec délicatesse la solitude silencieuse ou la distance émotionnelle que peut engendrer la vie citadine. Ces émotions — souvent enracinées dans notre enfant intérieur — ne cherchent ni à être résolues ni à être jugées, mais simplement à être ressenties et partagées. La série devient ainsi un lieu de résonance paisible, nous rappelant que ces petites émotions sont à la fois profondément humaines et discrètement universelles.
« The Peace Square » se déploie dans une ville en fête — une place animée, pleine de lumière, de mouvement et de joie. Et pourtant, sous le ciel illuminé, quelqu’un est allongé à même le sol, en silence, laissant les souvenirs remonter doucement. Cette œuvre explore cet espace tendre entre le présent et la réminiscence : comment, même dans les moments les plus heureux, peut subsister un manque discret — celui d’un être cher ou d’un temps révolu. Ce n’est pas de la tristesse, mais quelque chose de plus doux — un geste silencieux de souvenir, où de vagues images s’animent doucement sur les façades lointaines, se fondant dans la nuit festive. Il n’y a pas de culpabilité dans la nostalgie. Parfois, manquer quelqu’un, c’est simplement honorer le fait que l’on a aimé, et que l’on a été aimé en retour.
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2021