portrait
3d
00:24
2024
Svccy est un artiste numérique 2D et 3D dont la passion pour les arts visuels a débuté en 2016, lorsqu'il a commencé à créer des images sur Photoshop. Sa pratique s'inspire aujourd'hui principalement du mouvement Vaporwave, né et développé en ligne vers 2011-2012, qui se caractérise par l'exploration de thèmes nostalgiques : systèmes d'exploitation informatiques et consoles de jeux vidéo des années 1980 et 1990, bustes romains, centres commerciaux abandonnés, et des éléments de la culture visuelle japonaise, le tout assaisonné de teintes violettes et roses. La réinterprétation particulière de Svccy du style Vaporwave tend vers une variante plus obscure et introspective. Son travail reflète la condition humaine dans la société actuelle, souvent représentée par des statues sans visage ou recouvertes, qui symbolisent le manque d'identité de l'individu, subjugué par la technologie et par une société ultra-consumériste.
Svccy a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le Work Culture Observatory Award au Connexion Festival de Rome. Il est le gagnant de l'exposition solo Talent Varese, finaliste du XIVe prix "Sergio Fedriani", finaliste du Varese Design Week Talent Award, et finaliste de la première édition du concours artistique organisé par BVLGARI Accessories et COMONExT, parmi d'autres. L'artiste est représenté par la galerie Zanini Arte, avec laquelle il a exposé dans de nombreuses foires d'art. En 2023, Svccy a été exposé à W1 Curates à Oxford Street, Londres, dans son exposition "DYSTOPIAN CONSTRUCTIONS", qui explorait la diversité du spectre de la société contemporaine.

Une figure monumentale de pierre s’agenouille dans un abandon silencieux, son visage enveloppé d’un nuage évanescent qui se dissout dans l’air, tandis que de fins ruisseau de pluie descendent du ciel de son esprit. Cette image éthérée semble suspendue entre rêve et réalité, comme un paysage de l’âme piégée dans une serre secrète. Le contraste entre la masse solide de la sculpture et la délicatesse de la vapeur qui remplace son visage évoque la dualité de la condition humaine : force et fragilité, immuabilité et flux incessant d’émotions. Autour d’elle, les arbres et l’eau se courbent gracieusement, témoins silencieux de la douleur qui coule invisible aux yeux, mais aussi implacable que la pluie. C’est le cri de l’âme, une lamentation feutrée qui se dissout sans faire de bruit, un appel à la beauté mélancolique de l’isolement intérieur.
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2024