portrait
3d
00:59
2023
WASHMACHINE est un duo d’artistes composé de Bastien Testucci et Lucie Ellison. Tous deux passionnés par les nouvelles technologies et curieux de leurs usages dans le champ artistique, ils ont uni leurs savoirs pour créer des œuvres mêlant art génératif, dessin, technologie et atmosphères surréelles. Ils développent une esthétique nourrie d’imaginaires rétrofuturistes et cyberpunk, où se mêlent fascination pour la technique et visions spéculatives du futur. Leur univers s’inspire de l’invisible et de l’immatériel, de tout ce qui échappe à notre perception directe mais façonne notre monde : données, flux, structures. Leur recherche s’attache à rendre sensible ce qui, par nature, échappe au regard : la vibration d’une onde, la trace d’un geste, ou encore le passage du temps. Par des procédés génératifs et des simulations algorithmiques, WASHMACHINE transforment ces phénomènes en paysages abstraits et vivants. Leurs œuvres, à la frontière du scientifique et du poétique, invitent à percevoir la couleur comme une résonance, le geste comme une écriture, et la technologie comme une matière organique en perpétuelle métamorphose.
Leur travail a été exposé à Paris, notamment à la Galerie Shen et dans le cadre de La Cyber Flânerie, à Milan lors de l’événement Packaging Première, et plus récemment au salon Première Vision 2025.

Le duo d’artistes WASHMACHINE et la designer Céline Shen ont collaboré sur le projet NEBULA, une collection de trois panneaux mêlant un univers de sculptures textiles évoquant des strates atmosphériques.
Le projet NEBULA est né d’une quête d’expérimentation autour de la forme et de la matière, de la volupté et de la combustion. Ce triptyque dévoile une alchimie visuelle illustrant trois époques distinctes : l’imaginaire d’un monde originel en formation, où les vapeurs se teintent des reflets d’un arc-en-ciel ; une ère moderne dominée par l’élément métallique ; et enfin l’ère du plastique, symbole emblématique des sociétés industrielles avancées.
D’une souplesse naturelle, ces œuvres improvisent une rigidité mouvante, où la fumée peut s’écouler comme une rivière vaporeuse, devenir une entité flottante, maîtresse des éléments. Entre réalité et imaginaire, elles naviguent entre la familiarité des éléments terrestres et l’impossibilité des images qu’elles composent. Ensemble, elles révèlent une atmosphère éthérée, où la gravité semble bouleversée, où l’astral et le réel se fondent en une seule vision.
Sous la forme de trois impressions à taille humaine, l’installation s’anime en réalité augmentée : lorsqu’elles sont filmées, les images s’ouvrent et prennent vie, dévoilant une vidéo qui prolonge leur dimension onirique et mouvante.
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