« Gliding Through Eternal Light » fait partie de la série « Echoes of the In-Between », une collection d’œuvres visuelles en boucle qui capturent des instants émotionnels fugaces — sculptés par les rythmes discrets de la nature et les pulsations subtiles de la vie urbaine. Chaque pièce invite le spectateur dans un espace doux et introspectif : un oiseau dérivant dans le ciel, une voiture glissant sur une route déserte, le souffle d’une brise au crépuscule. Certaines œuvres évoquent la joie et la légèreté, tandis que d’autres reconnaissent avec tendresse la solitude silencieuse ou la distance émotionnelle qui peuvent surgir dans la vie citadine. Ces émotions — souvent enracinées dans notre enfant intérieur — ne cherchent ni à être résolues, ni à être jugées, mais simplement à être ressenties et partagées. La série devient alors un espace de résonance discrète, nous rappelant que ces petites émotions sont à la fois profondément humaines et universellement partagées.
« Gliding Through Eternal Light » suit un banc gracieux de mobulas — ces créatures marines qui se déplacent comme si elles volaient, non pas dans le ciel, mais dans l’infini bleu de l’océan. Leurs formes semblables à des ailes nous rappellent que le vol ne se limite pas à l’espace aérien : la liberté peut exister dans toutes les directions, dans tous les environnements. Baignée de lumière et de couleurs, la scène évoque une joie paisible — non pas exubérante, mais lumineuse — alors que les mobulas dansent dans l’eau aux côtés d’un plongeur solitaire. Ensemble, ils deviennent les éléments d’un monde commun, fluide, où tout est en apesanteur, libre et merveilleusement vivant.