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03:00
2024
Sebastian Seifert (Buenos Aires, Argentine) travaille et vit entre Barcelone et Buenos Aires. Sa carrière s'est déroulée au carrefour de pratiques interdisciplinaires, la poétique numérique et électronique étant le support, le concept et le format de base de ses productions. Sa formation artistique comprend une maîtrise internationale en médias et systèmes interactifs de l'Universitat Autònoma de Barcelona et de l'ESDI (2002), un diplôme en systèmes multimédias pour la performance de l'Université des arts (UNA) et un diplôme en design, image et son de l'Université de Buenos Aires (UBA). Dans le domaine des arts médiatiques, il a développé des projets d'art vidéo, des installations interactives et des performances multimédias. De 2003 à 2011, il a également été commissaire d'expositions dans ces disciplines à la Fondation « la Caixa » (Barcelone). Avec son projet de musique audiovisuelle Microfeel, l'artiste met en avant son approche transdisciplinaire, en créant des mondes immersifs où les images et le son convergent, mêlant des atmosphères ambiantes, des rythmes et des images numériques saisissantes.
Son travail a été exposé dans des musées, des festivals et des institutions culturelles de renommée internationale, notamment : CCCB Barcelona ; MUTEK (ES/AR/MX) ; SONAR (ES/CL) ; Sziget Festival (HU) ; ISEA (ES) ; OFFF (ES) ; CTM (DE) ; FILE São Paulo (BR) ; CaixaForum (ES) ; CCK (AR) ; Rencontres Internacionales (FR), RTVE España ; HAU2 Berlin ; NIU Barcelona ; Roca Gallery Barcelona ; Parque Cultural Valparaíso ; Escuela Nacional de Bellas Artes Montevideo.

Une cartographie phytologique générée par l'IA
« Floral Dreams » construit un herbier numérique où les algorithmes d'apprentissage automatique réinterprètent la beauté botanique par le biais d'une esthétique computationnelle. Cette série transcende l'imitation, générant des fleurs hybrides qui existent entre la fidélité biologique et l'abstraction algorithmique. Chaque spécimen émerge de réseaux neuronaux formés sur des siècles d'art botanique et de données photogrammétriques, synthétisant de nouvelles possibilités morphologiques.
L'œuvre explore la manière dont l'intelligence artificielle traite les motifs naturels, créant un dialogue visuel entre la croissance organique et la génération numérique. Ces fleurs cultivées par l'IA - avec leurs structures précises mais imprévisibles - remettent en question les limites de la créativité, suggérant une taxonomie émergente où la technologie ne reproduit pas la nature, mais collabore avec elle.
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