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Sebastian Seifert (Buenos Aires, Argentine) travaille et vit entre Barcelone et Buenos Aires. Sa carrière s'est déroulée au carrefour de pratiques interdisciplinaires, la poétique numérique et électronique étant le support, le concept et le format de base de ses productions. Sa formation artistique comprend une maîtrise internationale en médias et systèmes interactifs de l'Universitat Autònoma de Barcelona et de l'ESDI (2002), un diplôme en systèmes multimédias pour la performance de l'Université des arts (UNA) et un diplôme en design, image et son de l'Université de Buenos Aires (UBA). Dans le domaine des arts médiatiques, il a développé des projets d'art vidéo, des installations interactives et des performances multimédias. De 2003 à 2011, il a également été commissaire d'expositions dans ces disciplines à la Fondation « la Caixa » (Barcelone). Avec son projet de musique audiovisuelle Microfeel, l'artiste met en avant son approche transdisciplinaire, en créant des mondes immersifs où les images et le son convergent, mêlant des atmosphères ambiantes, des rythmes et des images numériques saisissantes.
Son travail a été exposé dans des musées, des festivals et des institutions culturelles de renommée internationale, notamment : CCCB Barcelona ; MUTEK (ES/AR/MX) ; SONAR (ES/CL) ; Sziget Festival (HU) ; ISEA (ES) ; OFFF (ES) ; CTM (DE) ; FILE São Paulo (BR) ; CaixaForum (ES) ; CCK (AR) ; Rencontres Internacionales (FR), RTVE España ; HAU2 Berlin ; NIU Barcelona ; Roca Gallery Barcelona ; Parque Cultural Valparaíso ; Escuela Nacional de Bellas Artes Montevideo.

« Etherforest » construit une réalité multimédia où les dimensions physiques et numériques convergent. Cette fusion de la technologie et de la nature donne naissance à une nouvelle cartographie - un espace liminal sans frontières, où les deux plans s'entrecroisent. En naviguant dans la forêt numérique, le temps et l'espace se dissolvent. Le paysage se transforme en un royaume sacré où les langages algorithmiques chuchotent à la sagesse organique et où l'esthétique des données communie avec la beauté du vivant.
Dans « Etherforest », nous sondons l'intersection de la nature et de la technologie, en invitant les spectateurs à s'immerger dans une forêt synthétique créée à partir de données topographiques LiDAR, de scans laser terrestres et d'images générées par l'IA. L'installation se déploie comme un portail expérientiel, élargissant notre perception des environnements naturels et interrogeant les limites mêmes du paysage à l'ère numérique.
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