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Katherine Boland est une artiste multidisciplinaire basée sur la côte sud-est de l’Australie. Sa pratique englobe les médias numériques, la photographie, les techniques expérimentales ainsi que des supports et processus non traditionnels. À travers ces formes, elle explore la tension entre beauté et vulnérabilité dans le monde naturel, mettant en lumière à la fois sa splendeur, sa résilience et sa fragilité croissante face aux perturbations écologiques. Depuis les feux de forêt de 2019-2020 qui ont dévasté sa région, la pratique de Katherine s’est davantage orientée vers des thèmes environnementaux et les réalités d’une planète en réchauffement. Ses œuvres récentes intègrent les technologies émergentes pour réimaginer les paysages et les écosystèmes de manière à favoriser la connexion émotionnelle, la sensibilisation écologique et un sentiment plus profond de responsabilité.
En 2020, Katherine a été sélectionnée pour participer à OUTPUT : Art After Fire, un projet pilote international financé par le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce, qui réunissait des artistes du sud-est de l’Australie et de l’Ouest américain pour répondre créativement aux traumatismes et à la reconstruction après les incendies. Son travail a été présenté dans des forums internationaux, notamment lors du DigitalArt4Climate Art Award à la Conférence des Nations Unies sur le climat de 2021 à Glasgow, ainsi que dans les expositions Art Speaks Out lors des conférences climatiques de l’ONU en 2022, 2023, 2024 et 2025 en Égypte, à Dubaï, en Azerbaïdjan et au Brésil. En 2023, son œuvre Fire Flower No. 8 — créée à l’aide du feu lui-même — a été offerte par le Premier ministre australien comme cadeau officiel au président Joe Biden à la Maison-Blanche. Katherine a reçu plusieurs prix majeurs d’art australiens, notamment le National Capital Art Prize (catégorie Durabilité) 2023, le Burrinja Climate Change Biennale Art Award 2023 et le Heysen Prize for Interpretation of Place 2009. En plus de sa pratique artistique visuelle, Katherine est l’auteure du mémoire Hippy Days, Arabian Nights (Wild Dingo Press, 2017) et détient un Graduate Diploma in Therapeutic Arts Practice du Melbourne Institute of Experiential and Creative Art Therapies (MIECAT).

Anemone II transforme une paire de gants en caoutchouc domestiques, photographiés au milieu des mangroves et réinterprétés par l’IA, en formes lumineuses et tentaculaires évoquant une étrange vie marine. L’œuvre explore la frontière entre nature et technologie, montrant comment la présence humaine restructure les écosystèmes. À l’image des microplastiques, ces formes révèlent la manière dont l’artificiel s’entrelace avec le vivant, invitant à réfléchir sur la façon dont nos créations peuvent habiter et déformer le monde naturel.
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