portrait
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00:17
2023
Né à Mexico en 1990, Ilan Derech est un artiste pluridisciplinaire dont le langage visuel s’est forgé entre animation, code génératif, photographie et cinéma. Ses premières explorations numériques lui ont appris la rigueur et l’abstraction, tandis que la photographie et la vidéo lui ont révélé la poésie du réel. Son approche du film s’apparente à celle d’un haïku : il capture des scènes simples et silencieuses, où la lumière, le temps et le geste deviennent matière de contemplation. Inspiré par les esthétiques japonaises du wa (harmonie), du ma (l’espace entre les choses) et du wabi-sabi (la beauté de l’imperfection), Ilan conçoit des œuvres où la présence et l’absence dialoguent dans une lenteur méditative. Influencé par le wabi-sabi, l’ukiyo-e et la douceur de l’impermanence, il puise son inspiration dans les détails du quotidien — pétales de sakura, pluie sur une vitre, ombre fugitive. Marqué par la perte de son père et un long séjour au Japon durant la pandémie, il développe une pratique où chaque image devient un refuge, un souffle, un espace de silence et de mémoire.
Le travail d’Ilan Derech a été présenté sur des plateformes majeures telles que SuperRare, Foundation ou OpenSea, et salué pour sa sensibilité cinématographique. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions et de ventes aux enchères internationales, affirmant sa place sur la scène de l’art numérique contemporain. Il a collaboré avec ZEISS sur le projet Capturing Mobility, une exploration poétique du mouvement nocturne à Londres, et a été mis à l’honneur dans plusieurs publications — dont SuperRare Visual Haikus, OpenSea In Conversation, et Air Canada EnRoute — qui soulignent la cohérence et la profondeur de sa démarche.
À travers ces collaborations, Ilan poursuit une œuvre contemplative qui invite à ralentir, à respirer, et à redécouvrir la beauté fragile du présent.

Lanternes scintillantes,
Festival nocturne japonais,
La joie brille dans l'obscurité.
Dans l'étreinte feutrée d'une nuit japonaise, parmi la douce lumière dorée des lanternes, un festival d'été s'anime de lueurs, où rêves et merveilles scintillent et scintillent.
Les yukatas se balancent comme des fleurs écloses, dans la brise qui murmure au fil des heures, tandis que les lanternes de papier dansent dans un vol gracieux, peignant l'obscurité de teintes éclatantes.
Le parfum des yakitori embaume l'air, et le rire tisse sa magie partout, avec des cœurs et des esprits joyeux et libérés, sous la lune, la nuit est comptée.
Dans ce royaume enchanteur de délices festifs, l'âme trouve réconfort et le cœur s'envole, car dans chaque lueur, un instant de délice, dans les nuits d'été japonaises, les souvenirs s'illuminent.
Chaque section de l'œuvre possède sa propre signification.
Le panneau supérieur reflète l'histoire, mettant en scène un Nebuta (lanterne géante en papier en forme de guerrier), symbole de fierté et d'été au Japon.
Le panneau central dépeint les rêves à travers trois niveaux :
Lune : silhouette d'une jeune fille en kimono, debout devant une fenêtre circulaire traditionnelle en papier de riz.
Joie : feux d'artifice lancés lors des festivals. Soigneusement placés pour épouser la silhouette de la jeune fille et exprimer sa joie face aux journées d'été.
Étoiles : paysage urbain nocturne de Tokyo, le niveau d'arrière-plan qui, à travers les lumières scintillantes de la ville, imite les étoiles dans le ciel nocturne.
Le panneau inférieur représente les âmes, avec des centaines de lampes illuminant le chemin où d'innombrables silhouettes se promènent perpétuellement, évoquant le concept de « lueur ».
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2023