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2024
Yacine Aït Kaci est artiste numérique, ambassadeur et spécialiste des objectifs de développement durable (ODD). Il travaille dans le domaine de la culture et de l'innovation depuis plus de 25 ans. Yacine est reconnu comme un pionnier international des arts numériques. Après avoir créé les premiers contenus numériques (CD-ROM/DVD-ROM) pour le Centre Pompidou (1997), Yves-Saint-Laurent (1998) et le Louvre (1999), il a fondé le collectif d'art et d'innovation Electronic Shadow (2000). Ils ont inventé et breveté le mapping vidéo 3D (2003) et ont reçu de nombreux prix prestigieux, tels que Ars Electronica (2004), Laval Virtual (2004 et 2005), et sont devenus les premiers Européens à remporter le Grand Prix d'Art au Japan Media Art Festival (2005). Après de nombreux spectacles, expositions et projets innovants, attirant des centaines de milliers de personnes, Electronic Shadow a fait l'objet d'une rétrospective au Musée Granet d'Aix-en-Provence sous le nom de « FUTURÉALISMES ». En 2011, Yacine développe un nouveau projet artistique qui connaît un succès mondial au-delà de la scène culturelle : ELYX. ELYX a prouvé qu'un personnage de fiction pouvait avoir un impact dans la vie réelle grâce à l'hybridation du réel et du virtuel. ELYX est devenu célèbre dans le monde entier pour son langage joyeux, universel et non verbal et est devenu le premier et unique ambassadeur numérique des Nations unies. En 2015, ELYX a incarné à la fois l'Accord de Paris et les Objectifs de développement durable dès leur création. Outre la culture et l'innovation, Yacine est également devenu un spécialiste des transitions sociétales et de la conduite du changement, ce qui l'a amené à créer la Fondation ELYX en 2018 avec Adeline PILON, une entrepreneuse spécialisée dans l'Art et la Tech.
Son approche de la stratégie et de la communication porte sur le rapprochement des cultures : les cultures du monde mais aussi les formes culturelles, plaçant la communication non verbale au cœur de son approche. En 2024, la Fondation ELYX, en partenariat, lance une coalition d'acteurs autour d'un nouveau projet entre art et impact : Archipel.

Dans une époque où les frontières entre le réel et le fictif se brouillent, la série Archipel | Genesis devient une métaphore puissante des défis que nous traversons. Comme l’explique Yacine Aït Kaci lui-même :
« L’idée d’Archipel est née d’une réflexion profonde et d’une métaphore que j’explore depuis longtemps. La forme actuelle remonte à 2020, au moment de l’émergence du Metavers, que j’ai beaucoup investigué.(…) L’Archipel incarne l’idée d’un réseau décentralisé : des fragments, des îles, qui se connectent pour créer un tout cohérent. C’est aussi ainsi que fonctionnent les intelligences artificielles génératives, qui assemblent des fragments pour produire une œuvre unifiée. En 2022 et 2023, face à la montée des crises et à l’effritement du multilatéralisme, la métaphore a pris une résonance nouvelle : celle d’un monde à réinventer, où chacun, depuis son île, contribue à recréer un archipel collectif. »
Chaque île suspendue, réalisée à l’aide d’algorithmes d’IA générative, incarne les tensions entre isolement et interconnexion, entre altérité et unité. Ces paysages numériques sont à la fois des rêves utopiques et des mises en garde des grands bouleversements qui menacent la planète.
Yacine Aït Kaci s’appuie notamment ici sur le concept de « post-réalité », et s’appuie sur des techniques issues de médias immersifs et de l’IA, non pas pour tromper le public, mais pour lui révéler des vérités profondes. Ces « vraies fausses » îles confrontent le spectateur à ses propres croyances et à la perception d’un monde en constante et profonde redéfinition.
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