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3d
05:33
2023
Booyasan, à l'intersection de l'art et de la crypto, marie avec finesse l'esthétique intemporelle et les horizons numériques. La signature de l'artiste repose sur le voxel - ce point de données unique sur une grille tridimensionnelle qui représente à la fois un pixel et un bloc de construction - le support idéal pour combiner les pratiques numériques et sculpturales. Puisant son inspiration dans les chefs-d'œuvre classiques, il réinvente leur essence dans un contexte contemporain, tout en explorant les potentialités novatrices de l'art numérique. De nombreuses œuvres de l'artiste font également référence aux crypto-monnaies et à la culture Web3, en prenant des teintes néon et cyberpunk, ou en intégrant des images de certains des projets NFT les plus médiatisés, tels que Bored Ape Yacht Club, Cryptopunks, ou les symboles des crypto-monnaies Bitcoin et Ethereum. Sa démarche audacieuse ouvre de nouvelles voies artistiques, créant un dialogue entre les époques et les technologies.
Booyasan a été exposé à la NFT Paris au Grand Palais Éphémère, à la galerie IHAM, à la NFT Factory et au Centre culturel coréen de Paris, entre autres. Il a collaboré avec des artistes numériques de premier plan tels que Trevor Jones.

"Le hack des sabines" est un hommage à la sculpture « L'Enlèvement des Sabines » de Giambologna exposée dans la Loggia des Lanzi à Florence en Italie. Dans cette revisite, le riche Sabin agenouillé au sol est stupéfait et impuissant devant le spectacle du hacking de ses bitcoins. Le kidnappeur romain, fantomatique et lumineux est aussi insaisissable qu’anonyme. Dans ses mains, une sabine faite de bitcoins représente son butin. Dans le récit original, Tite-Live nous dit que le romain Romulus avait enlevé les Sabines pour fonder une société juste et que cette violence ne doit être imputée qu’à l’orgueil de leurs pères. Un hacking éthique à l’antiquité.
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