Avant la lumière, avant l'aube, il y avait le Jour 0, un espace primitif où le temps et la matière se manifestaient encore en gestation. Dans cet interstice sub-plat, tout se résumait à une potentialité infinie, un vide fertile empreint d'un mystère insondable. Ce Jour Zéro était le moment suspendu avant la genèse du visible, un moment d'équilibre précaire entre l'ombre et l'inconnu. Dans cet espace d'attente, des formes émergent déjà sous forme d'esquisses fluides. L'architecture et la nature se mêlent dans un ballet silencieux, suggérant la dualité intrinsèque du bâti et du sauvage. Les contours à peine esquissés évoquent une réalité encore en devenir, où chaque ligne et chaque surface restent en perpétuel mouvement, dans une danse infinie entre le tangible et l'éthéré.
Le concept de Sub-Flat, appliqué à ce moment primordial, se traduit par une mise en abyme de la capacité à enrichir le vide d'une texture narrative. L'absence de lumière, loin d'être une négation, se révèle un terrain fertile pour l'imagination et l'éveil de la conscience. Dans ce creuset primordial, l'obscurité n'est pas le néant, mais la matrice d'où émergeront plus tard la clarté et la vie. Les ombres sont alors les chuchotements d'une réalité potentielle encore insaisissable, où les silhouettes à peine perceptibles suggèrent la présence d'entités en gestation. L'atmosphère, chargée d'une tension intangible, invitait à une profonde introspection : chaque fragment de ce jour zéro portait en lui le germe de ce qui deviendrait lumière, forme et vie. Cette préexistence préfigure ainsi la transformation ultime, anticipant l'acte de création qui viendra ordonner l'univers. Cet instant, suspendu entre l'indéfini et l'infini, est le berceau de toute création. Il réunit l'essence de l'incertitude et de la potentialité, révélant la beauté inhérente au chaos indompté.
Day 0, incarnant ce préambule silencieux, est à la fois la préface de l'univers et la première scène d'un drame esthétique éternel, dans lequel Sub-Flat révèle la poésie d'un commencement avant que la lumière ne transforme tout. Et tout commence avec cette collaboration entre Muriel Lherm et Treeskulltown...