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collage
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2022




Née à Nice en 1991, en 33 ans, la curieuse Julia Chameroy, alias Julink, a déjà écumé de nombreux coins de la planète : Canada, Irlande, Espagne, Australie, Asie et Amérique du Sud... De ces voyages et ces rencontres, elle ramène autant de souvenirs que d'inspirations pour ses créations pop, colorées et pleines de vie. Elle adopte une technique de collage mêlée à des jets de peinturEn novembre 2019, elle collabore avec Animah, une artiste pluridisciplinaire et coach de vie, ce qui donne lieu à sa première exposition. Leurs œuvres seront affichées pendant un mois « Chez Pauline », un café culturel niçois. L’année suivante, elle réalise une seconde exposition au Foam, un bar à bières situé dans cette même ville ensoleillée. En 2020, la pandémie la pousse à opter pour un style légèrement différent. Elle troque les pinceaux contre une tablette. Le monde du digital s’ouvre à elle. Elle se lance dans des challenges dédiés aux collagistes tels que Paris Collage Collective ou encore Februllage. Elle ne cesse de créer et d’inventer des œuvres, aussi amusantes que surréalistes, réalisées à l’aide de magazines papier numérisés ou totalement digitalisés.
Son univers est vintage mêlant pinup & astronomie. Julink cherche toujours à provoquer un sourire ou un rire aux personnes qui découvrent ses collages. Le déclic, c'est Keith Haring, l'une de ses idoles, qui lui a donné, avec cette phrase qu'elle a fait sienne : « L'art n'est pas une activité élitiste réservée à l'appréciation d'un nombre réduit d'amateurs, il s'adresse à tout le monde ».

Memory est une œuvre qui a vu le jour suite au Challenge entre Paris Collage Collective et Cultura, une revue de théorie de l’art en réseau. Le thème a travaillé était la mémoire.
L’année 2022 marque le 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust et le centenaire de sa mort. C'est l’occasion pour Julink de rendre hommage à l’écrivain en intégrant à son collage une boîte de madeleines. Elle y ajoute également une tasse de thé, clin d’œil au métier qu’elle exerce dans une Maison de thé française.
Ce collage fait donc référence au passage, du côté de chez Swan, 1913 : « Je portai à mes lèvres une cuillerée du thé ou j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. »
Cette œuvre digitale est réalisée à partir d’anciennes photographies ou objets. Julink mixe les couleurs ainsi que le noir et blanc. Cela permet au public d’interpréter le mot « mémoire » par les souvenirs.
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