portrait
ai
01:40
2025
Sares est un artiste numérique dont le travail saisit la beauté esthétique au sein du chaos temporel, à travers des techniques mixtes mêlant 3D, intelligence artificielle et art génératif. Percevant la destruction et le chaos comme des formes de création, Sares explore l’intersection silencieuse entre le passé et le futur dans l’instant présent. Ses expériences AI Reflections invitent les spectateurs à réfléchir au « maintenant » en analysant le passage du temps et les émotions façonnées par l’expérience personnelle, avec pour ambition d’introduire et d’interroger des aspects de la psychologie de l’esprit humain dans ces espaces numériques. Tenant compte à la fois de l’histoire et des possibles à venir, Sares développe un processus digital qui contrôle l’information et les données pour créer des œuvres procédurales mêlant esthétique classique et abstraction contemporaine, transformant ainsi les spectateurs en témoins actifs.
Fort de plus de dix ans d’expérience en direction artistique et d’expositions internationales à New York, aux Beeple Studios, en Chine et en Europe, Sares transmet des messages introspectifs sur les émotions vécues, explorant souvent les états psychologiques sous-jacents qu’elles révèlent. Chaque œuvre représente un défi d’interprétation du numérique, une volonté de repousser les frontières et d’inspirer un changement positif en influençant le présent et en façonnant l’avenir, toujours à la lumière des leçons du passé. En 2024, Sares a été sélectionné pour la résidence AI Hokusai, et en 2025 pour la résidence Primavera Digitale à Florence, en Italie.

Fatum explore la foi tragique, celle qui émerge de l’obscurité, quand tout semble perdu et qu’il ne reste plus que croire. Elle naît de la résistance et se forge dans l’abîme de l’incertitude. Elle ne découle pas de l’émotion, mais surgit comme une ultime défense. C’est la foi qui se nourrit de douleur, celle qui naît lorsque l’âme ne trouve aucune réponse logique mais avance malgré tout, portée par le besoin de croire, de résister, de continuer.
L’œuvre capture cette foi à travers une dynamique de reconstruction, où ce qui semble irrémédiablement brisé cherche à se réassembler, morceau par morceau. Les formes se désintègrent et se reconstruisent, reflétant la lutte constante entre le désespoir et l’espoir, entre ce qui est perdu et ce qui reste possible. La figure centrale se fragmente, mais conserve toujours un élan vers l’unité, vers la résistance, vers une foi qui persiste même dans le chaos.
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2025