Fatum explore la foi tragique, celle qui émerge de l’obscurité, quand tout semble perdu et qu’il ne reste plus que croire. Elle naît de la résistance et se forge dans l’abîme de l’incertitude. Elle ne découle pas de l’émotion, mais surgit comme une ultime défense. C’est la foi qui se nourrit de douleur, celle qui naît lorsque l’âme ne trouve aucune réponse logique mais avance malgré tout, portée par le besoin de croire, de résister, de continuer.
L’œuvre capture cette foi à travers une dynamique de reconstruction, où ce qui semble irrémédiablement brisé cherche à se réassembler, morceau par morceau. Les formes se désintègrent et se reconstruisent, reflétant la lutte constante entre le désespoir et l’espoir, entre ce qui est perdu et ce qui reste possible. La figure centrale se fragmente, mais conserve toujours un élan vers l’unité, vers la résistance, vers une foi qui persiste même dans le chaos.