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2024
Mauro Cosenza est un artiste indépendant multidisciplinaire spécialisé dans les arts du cirque et le développement multimédia audiovisuel. Son domaine d’investigation combine jonglerie, danse et humour et théâtre physique, ainsi que l’interaction du corps avec l’art numérique et les dispositifs interactifs.
Il a une formation de base de 2007 à 2024 dans le cirque, le théâtre physique, la danse contemporaine; programmation de base en Python, développement visuel et expériences immersives en Touchdesigner; en Uruguay, en Argentine et au Mexique, qui se sont poursuivis au Brésil et dans d’autres pays européens.
Depuis ses débuts et jusqu’à présent, il a travaillé sur 100 festivals et conventions de cirque et d’autres arts dans plusieurs pays en Amérique, et en Europe, en exécutant ses spectacles, numéros et performances dans des lieux tels que le : Neoshibuyatv dans le parc Miyashita Tokyo (Japon), « Noche de los Museos » pour le Musée national des arts visuels à Montevideo (Uruguay), NeoBotanica (An Atlas of Artificially Generated Flora) pour Vetro Editions, Berlin (Allemagne) Intervals Fest à Nizhny Novgorod (Russie), NFTCC à Naples (Italie), « The Code » pour Project22 et Kanvas aux Emirats arabes unis (Dubaï), Festival « Pusk » à Vladivostok (Russie) 7e Festival international de cirque du SESC à São Paulo (Brésil), Ctrl Z (résidence de recherche et création de spectacles) PROAC Project no 7/2022, São Paulo (Brésil), « Tantos Tons » Prix envisagé par l’édition de Funarte "RespirArte", 3e FIC - Festival international du cirque de São Paulo, SP, (Brésil), 10e Rencontre internationale du mime et du clown, Salta, (Argentine), 24e Brouwsels op Straat Festival, Eke Nazareth (Belgique), 6e Festival Potes de Marmotes, Guillesterre, (France), entre autres.
Aujourd’hui, son domaine de travail est l’art numérique, la technologie et les nouveaux médias.
Il a développé et créé des systèmes génératifs et numériques en temps réel, extrayant les données de lecture, créant des effets visuels et de la musique en plus d’explorer divers capteurs et dispositifs interactifs créant des atmosphères immersives.

L’expansion de la technologie, des ondes Wi-Fi aux méga-constellations de satellites, nous pose un dilemme profond : comment concilier le progrès humain et le respect des vies non-humaines ? Les oiseaux, témoins silencieux du ciel, sont les victimes potentielles d’un progrès qui avance souvent sans demander ou considérer les autres.
La science débat encore des impacts spécifiques, mais ce qui est clair, c’est que chacune de nos actions est réverbérée sur des systèmes plus vastes. De la désorientation migratoire à la pollution lumineuse, nos infrastructures technologiques peuvent perturber des modèles millénaires dans la nature. Cela nous confronte à une responsabilité éthique : voulons-nous un monde où notre confort technologique prime sur la biodiversité ?
La colonisation du ciel, comme celle de la terre, suit des logiques de contrôle et de profit, sans le consentement authentique des communautés affectées, qu’elles soient humaines ou non. La nature n’est pas une ressource à exploiter à volonté, c’est un territoire partagé qui exige respect et autogestion.
Ainsi, la solution ne réside pas seulement dans les réglementations institutionnelles mais dans la résistance collective qui remet en cause la nécessité de ces systèmes massifs.
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