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2022

Céline Shen est une artiste multidisciplinaire née en France en 1988, également connue sous l'acronyme C.S pour ses œuvres numériques. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle suit en double cursus une formation à l’Institut Supérieur des Arts et des Chorégraphies (ISAC) de Bruxelles. Son travail évolue entre le digital, les nouvelles technologies, les pratiques d'écritures, la danse, la performance et le design vestimentaire. En 2018, son processus artistique de création prend une dimension chorégraphique prenant en considération la nature, la féminité et des territoires extra-terrestres. Ses œuvres numériques enchevêtrent une perspective où la machine reliée à ce qu’elle appelle des "mondes-réseaux" virtuels, mettent en valeur des dimensions invisibles, des auras par le biais de la vidéo, l'animation, la performance, l'audiovisuel, les utilisations des machines d'Intelligence Artificielle reconstituant une cosmologie traversant des fictions interstellaires. Elle développe une vision "Imaginale "pour construire une œuvre en perpétuelle évolution.
Lauréate du prix « Révélation Design » de l’ADAGP en 2019, un portrait sur la chaîne ARTE lui a été consacré. Lauréate du prix d’innovation Zeugma en 2021, elle rejoint l’année suivante l’incubateur de la Station F. En 2022, elle est invitée au colloque (R)EVOLUTION NFT à l’Institut de France organisé par les Beaux-Arts de Paris et le Conseil des Ventes lors du lancement de ses premières collections d’art digital en NFT. 2023 sera marqué par son exposition « COSMOLOGIES" dédiées aux Arts, au Design vestimentaire et aux nouvelles technologies en plein cœur de Paris.


Ars Poetica est une série de peintures « vivantes" et signifie littéralement "un assemblage poétique ».
Elle est la première série d'arts combinatoires révélant des paysages animés réalisés à partir d’une écriture composée sous forme de Haïkus par l'artiste.
Ses mots poétiques que l’artiste use, surgissent de la réminiscence d’une mémoire inconsciente et personnelle d’un vécu de son quotidien.
Les mots ont une « empreinte » traduite ici en un art du mouvement formé d'une succession d’images, en interrelation par des espaces, entre-soufflée et animée en des objets-tableaux du virtuel.
Une morphose fluide de paysages numériques restituée par la machine.
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