portrait
ai
01:31
2024
Sares est un artiste numérique dont le travail saisit la beauté esthétique au sein du chaos temporel, à travers des techniques mixtes mêlant 3D, intelligence artificielle et art génératif. Percevant la destruction et le chaos comme des formes de création, Sares explore l’intersection silencieuse entre le passé et le futur dans l’instant présent. Ses expériences AI Reflections invitent les spectateurs à réfléchir au « maintenant » en analysant le passage du temps et les émotions façonnées par l’expérience personnelle, avec pour ambition d’introduire et d’interroger des aspects de la psychologie de l’esprit humain dans ces espaces numériques. Tenant compte à la fois de l’histoire et des possibles à venir, Sares développe un processus digital qui contrôle l’information et les données pour créer des œuvres procédurales mêlant esthétique classique et abstraction contemporaine, transformant ainsi les spectateurs en témoins actifs.
Fort de plus de dix ans d’expérience en direction artistique et d’expositions internationales à New York, aux Beeple Studios, en Chine et en Europe, Sares transmet des messages introspectifs sur les émotions vécues, explorant souvent les états psychologiques sous-jacents qu’elles révèlent. Chaque œuvre représente un défi d’interprétation du numérique, une volonté de repousser les frontières et d’inspirer un changement positif en influençant le présent et en façonnant l’avenir, toujours à la lumière des leçons du passé. En 2024, Sares a été sélectionné pour la résidence AI Hokusai, et en 2025 pour la résidence Primavera Digitale à Florence, en Italie.

Le profond énigme. Le mystère. Une entité cachée et captivante, visible uniquement pour ceux qui s’arrêtent pour la contempler. Un murmure qui nous invite à questionner et à découvrir, le reflet d’une quête permanente, des silences qui ne se dévoilent jamais tout à fait. Une connexion avec la dualité entre ce que nous montrons et ce que nous gardons, créant un espace où l’identité devient une énigme éternelle, ne se révélant qu’au but.
Texte de l’œuvre :
L’identité se déploie comme une carte incomplète, faite de fragments qui ne s’emboîtent pas toujours. Un reflet obscur où le tangible et l’éthéré se rencontrent, une dualité qui bat entre l’humain et l’inaccessible. Chaque émotion est un fil qui, une fois entremêlé, construit quelque chose de plus grand que sa somme : une essence qui transcende.
L’âme cherche à se reconnaître dans chaque ombre, chaque éclair, tandis que le temps creuse ses sillons dans la chair et dans la pensée. L’introspection révèle des couches, sans jamais atteindre le fond ; il y a toujours quelque chose de caché, quelque chose qui échappe. C’est dans cet espace indéchiffrable que se définit l’authentique, là où la vérité n’est pas absolue, mais un miroir brisé qui renvoie autant d’images qu’il y a de regards pour s’y poser.
Voilà l’essence : une danse perpétuelle entre ce que nous croyons être et ce que nous ne pourrons jamais comprendre, une tension qui nous maintient humains au cœur de l’infini.
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2024