Dans un monde qui s’accélère, ces œuvres choisissent une autre voie : celle du ralenti, de l’infime, du presque immobile. Une fleur qui frémit, une silhouette en suspension, un paysage qui respire à peine… Ici, le numérique n’amplifie pas le tumulte : il crée un espace de calme, un temps parallèle. Ces créations contemplatives nous invitent à ralentir, à percevoir autrement le mouvement, à redécouvrir la beauté des transitions douces — développement, disparition, lévitation ou rotation délicate. Une esthétique de la lenteur, qui nous reconnecte à l’essentiel.