Vinci Facilities

En partenariat avec Artpoint, Vinci Facilities vous offre l’expérience de l’art numérique. Découvrez chaque mois une nouvelle collection artistique et retrouvez ici les détails de l’exposition actuelle !

Treeskulltown

Treeskulltown est l’avatar conceptuel d’un artiste multidisciplinaire français. Depuis 4 ans, il évolue dans l’art digital. Ayant grandi dans les années 80, l’émergence et le développement des technologies et techniques informatiques a fait écho en lui et nourri sa curiosité. Toujours en recherche de connaissances et fort de 20 ans d’expérimentations et d’hybridations entre art physique et digital, son travail porte aujourd’hui sur une quête autant personnelle qu’artistique. En devenant père, un besoin de simplicité et de liberté, tout en ayant une contrainte de mobilité, l’a amené à revenir à la source du désir de créer et du plaisir de faire en utilisant des matières organiques (terre, papier, peinture, carton, bois etc…). Une manière de retrouver le sens en se reconnectant naturellement aux ressentis, aux émotions. Son but est de développer un parallèle temporel, une conversation, avec les maîtres de l’art classique, de créer une subréalité à l’histoire de l’art en utilisant des techniques d’animation en médias mixtes réalisant ainsi un palimpseste analogique en strates digitales.


Très investi dans la communauté des crypto-artistes, ses œuvres sont collectionnées en Ethereum sur FOUNDATION, en Tezos sur OBJKT et en Bitcoin sur GAMMA. Depuis 2022, son travail est exposé et présenté internationalement dans des grands évènements tels que : Art Crush Gallery, le MOWNA, NFT NYC, NFT Japan, DAM Zine, NFC Lisbonne, NFT Factory Paris, R HAUS Art Basel Miami, QUANTA Gallery London, IHAM NFT Gallery Paris. Il a aussi été sélectionné en 2024 dans The Hug 100 artists to watch et dans le N3W Society Bookzine avec l’agence web3: BRAWHAUS. Sa recherche continuelle de se réinventer et d’expérimenter provoque une interaction émotionnelle avec le spectateur tout en le guidant avec une narration subtile et conceptualisée.

Xanthopsia 02: Inner Landscape

Cette œuvre est une interprétation de l’œuvre de Van Gogh, en particulier de son exploration de l’importance du symbolisme des couleurs et de la simplicité dans sa chambre, par opposition à ses paysages intérieurs.


À travers une interprétation subréaliste utilisant des techniques modernes telles que la peinture acrylique photographiée en studio et l’animation numérique, cette œuvre met en lumière la manière dont l’art peut évoluer tout en restant ancré dans ses fondements. L’idée du pixel noir comme point de méditation est particulièrement représentative de cette collection, car elle encourage une réflexion sur la dualité entre chaos et harmonie, lumière et obscurité.


Cette approche contemporaine offre un autre spectre d’interprétation et de compréhension de Van Gogh, tout en interrogeant la façon dont l’art peut s’adapter aux expériences personnelles de chacun. En reliant des éléments de la vie moderne aux chefs-d'œuvre classiques, je propose de souligner le dialogue constant entre les époques et les cultures. Cela montrera, je l’espère — car tel est le cœur de ma démarche — que l’art, qu’il soit traditionnel ou moderne, a le potentiel de transcender le temps et de susciter des réflexions profondes sur l’existence humaine. Cette dynamique nous invite véritablement à explorer les œuvres d’une manière nouvelle, assurant ainsi que l’héritage des grands maîtres comme Van Gogh reste vivant et pertinent.


Hommage à : La Chambre à Arles – Vincent Van Gogh : 1889
À voir dans sa version originale au Musée d’Orsay, Paris

Xanthopsia 98: Cyclical Movement of Saved Souls

Conceptualisation étendue : « Mouvement cyclique des âmes sauvées »

(Hommage subréaliste à Van Gogh, intégration de supports mixtes physiques et numériques)


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1. Philosophie : Palimpseste des âmes et dialectique cyclique


L’œuvre repose sur une métaphysique du renouveau, inspirée du samsara bouddhiste et de la pensée nietzschéenne de l’éternel retour. « L’Escalier d’Auvers » pourrait être un symbole original de régénération et de renouveau pour Van Gogh ; il devient ici un champ de forces spirituelles où les âmes, telles des couches de peinture, s’entrelacent et se transforment. La notion de salut est redéfinie non pas comme une fin, mais comme un processus dynamique – une libération par le mouvement même du cycle, évoquant la dialectique hégélienne (thèse-antithèse-synthèse) transposée dans une dimension mystique. Le jaune dominant, lié à la xanthopsie, agit comme un filtre utopique : il transforme les « moments sombres » en énergie lumineuse, rappelant la capacité de Van Gogh à transcender sa souffrance par la création.


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2. Artistique : Hybridité sous-réaliste et réinterprétation numérique


Techniques mixtes :

- Physique : La toile originale, travaillée à l’aquarelle et à l’encre, capture l’impulsivité expressionniste de Van Gogh. Des couches découpées, photographiées et numérisées manuellement introduisent une matérialité fragmentée, évoquant les couches de mémoire des âmes. - Numérique : La texture des coups de pinceau est recréée par la peinture numérique, puis animée image par image, donnant vie à un flux visuel hypnotique qui simule la respiration des formes. Ce dialogue entre l’organique et l’artificiel questionne l’authenticité à l’ère post-numérique.


Sub-réalisme :

Ce mouvement auto-défini fusionne l’abstraction lyrique (gestes libérateurs) avec une distorsion symbolique des réalités psychiques. Les tournesols de Van Gogh, stylisés comme des spirales fractales, deviennent des tourbillons aspirant les âmes vers la rédemption, tandis que les ciels étoilés se dissolvent dans des réseaux neuronaux numériques – un clin d'œil aux hallucinations de Van Gogh et aux neurosciences contemporaines.


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Conclusion : Cette réinterprétation ne rend pas seulement hommage à Van Gogh, elle incarne son esprit révolutionnaire en propulsant l'abstraction vers de nouveaux territoires techno-poétiques. Le cycle des âmes devient alors une métaphore de l'art lui-même : éternellement en mouvement, sauvé par sa propre capacité à se réinventer.


Hommage à Van Gogh : « L'Escalier d'Auvers  »

Voir l'œuvre originale au : Musée d'art de Saint-Louis

Xanthopsia 90: Time is an Asynchronous Garden

Conceptualisation artistique et philosophique de « Le Temps est un Jardin Asynchrone »


Inspirée par Mademoiselle Gachet in her garden in Auvers-sur-Oise, cette réinterprétation fusionne abstraction subréaliste et techniques hybrides (acrylique, numérique, animation image par image) pour explorer la temporalité comme un paysage fragmenté. L'œuvre déconstruit la linéarité du temps en superposant des calques dupliqués de la toile originale, créant ainsi un réseau de « plans d'enchevêtrement » où cohabitent passé et présent. Chaque calque, recadré manuellement puis animé numériquement, symbolise une perception distincte du temps : statique (peinture physique) ou en mouvement (projection numérique). Cette dialectique incarne l'idée d'un jardin-monde où le temps se dilate, s'effondre ou s'évapore, libérant le spectateur de ses exigences normatives – un bien-être asynchrone.


Temporalité et existentialisme numérique


En fragmentant l'œuvre originale en de multiples instances animées, je transpose le concept bergsonien de durée en une expérience visuelle : le temps n'est plus un flux uniforme, mais une superposition d'instants coexistants. Les couches numériques, par leur fluidité cinétique, contrastent avec la fixité de la toile physique, incarnant la tension entre éternité et éphémère. Cette hybridité interroge notre rapport au réel à l'ère numérique, où le virtuel multiplie les perspectives sans les ancrer dans un présent stable. Le jardin, métaphore du monde, devient un non-lieu temporel où se croisent la mémoire (Van Gogh), la technologie (numérique) et le devenir (animation). Collection Xanthopsia : Perception et Résilience


L'ensemble de la collection, en glorifiant la perception altérée, célèbre la capacité de l'art à sublimer les fractures existentielles. En réinterprétant Van Gogh – figure de la création tourmentée – à l'aide d'outils contemporains, l'œuvre suggère que la technologie ne déforme pas le classique, mais révèle plutôt ses couches invisibles. La xanthopsie, ici, n'est pas un handicap visuel, mais un prisme délibéré : filtrer la réalité pour en extraire une lucidité joyeuse, à l'image des tournesols de Van Gogh, à la fois éblouissants et mortels. Philosophiquement, cela fait écho à la démarche de Camus : trouver l'absurde, puis le transcender par la création.


Conclusion : La réinvention comme héritage


Cette œuvre ne se contente pas de rendre hommage à Van Gogh ; elle prolonge sa révolution esthétique en intégrant le numérique comme vecteur de transcendance. En brouillant les frontières entre le tangible et le virtuel, elle nous invite à repenser l'art comme un espace de coexistence des temporalités, où le passé dialogue avec le présent sans s'y dissoudre. Ainsi, le jardin asynchrone devient une métaphore de l'acte créatif lui-même : un lieu où le temps, suspendu, permet aux humains de se réconcilier avec l'éphémère.


Hommage à Van Gogh : Marguerite Gachet in the Garden

Voir l'œuvre originale au musée d'Orsay