Sanofi

En partenariat avec Artpoint, Sanofi vous offre l’expérience de l’art numérique. Découvrez chaque mois une nouvelle collection artistique et retrouvez ici les détails de l’exposition actuelle !

Pride & Environment

Juin est un mois de convergence entre célébration et mobilisation, entre fierté et responsabilité. Le 5 juin, la Journée mondiale de l’environnement nous rappelle l’urgence de préserver notre planète. Tout au long du mois, les Marches des Fiertés célèbrent aussi la diversité et les droits des personnes LGBTQIA+. Deux combats distincts, mais unis par une même quête : celle d’un monde plus juste, plus inclusif, plus durable.

Ces engagements sont au cœur des pratiques de ces trois artistes numériques, traduits à travers des médiums innovants et une sensibilité partagée. Leurs œuvres nous invitent à repenser la façon dont nous habitons le monde, en dialogue avec la nature, la technologie et les autres. Cette exposition s’inscrit dans cette vision, en célébrant des formes d’expression artistiques qui ouvrent la voie à une société plus harmonieuse et solidaire, où l’art devient vecteur de sensibilisation, de mobilisation et de transformation.

Valentin Pavageau met en scène des figures solitaires dans des paysages surréalistes, dominés par l’arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQIA+. Elles semblent flotter dans un monde étrange, métaphorique, entre vide cosmique et lumière saturée. À la croisée du collage numérique et d’une esthétique vintage, ses œuvres évoquent des voyages intérieurs, des espaces de contemplation où l’identité peut s’exprimer librement. L’arc-en-ciel devient ici trajectoire — un fil conducteur vers l’inconnu, la liberté, ou peut-être simplement vers soi.

Chez Linda Dounia, chaque fleur est un acte de mémoire. Synthetic Rot, aboutissement de plusieurs années de recherche, agit comme une archive spéculative face à l’oubli écologique. Des fleurs artificielles, instables et composites, émergent de modèles d’IA, se déforment et se reforment dans un cycle chaotique. L’artiste résiste à l’effacement : elle reconstitue des traces, imagine ce qui a disparu, et interroge la capacité de la machine à porter la mémoire du vivant. Un geste aussi politique que poétique, où l’art devient une forme de résistance face à la crise climatique.

Lena Charobay conçoit des écosystèmes spéculatifs utopiques, explorant de nouvelles textures et formes de vie pour sensibiliser aux questions environnementales et inspirer des actions de conservation. À la croisée de l’art et de la science, ses créations interrogent notre capacité à cohabiter avec les autres espèces et à concevoir des environnements respectueux de la biodiversité. Elle nous rappelle que la solidarité et l’empathie peuvent s’étendre au-delà de l’humain, pour embrasser l’ensemble du vivant.

Lena Charobay

Lena Charobay est une artiste numérique 3D basée à Londres dont le travail est une fusion symbiotique de la technologie et du monde naturel. Elle se plonge dans l'expérimentation des logiciels graphiques et de l'artisanat tactile, s'inspirant d'un large éventail de sujets, de la mode aux micro-organismes, qui explorent de nouvelles textures et formes de vie. Dans son travail, elle cherche à sensibiliser aux questions environnementales et à inspirer des actions de conservation.


Le travail de Lena a été exposé dans des festivals et des foires renommés tels que MUTEK Argentina, Art Dubai Digital, Softer London, et avec la Generative Gallery à Moscou.

Synthetic Garden

Exposé à l'exposition Space of the Future à Moscou en août 2024, organisée par Generative Gallery.

Nestates

Nestates. Vol.1


En 2024, alors que je me promenais avec mes amis, j'ai trouvé un oisillon couché sur le sol, qui appelait à l'aide. Heureusement, je connaissais un service de sauvetage d'oiseaux et j'y ai emmené le bébé. Depuis lors, j'ai toujours prêté une attention particulière aux oiseaux, surtout lorsque je les entends depuis le sol.


Je me suis demandé s'il était possible de collaborer avec la nature et d'aider les oiseaux en créant des « domaines » où ils pourraient vivre confortablement et se soutenir mutuellement. Et si nous leur fournissions des nids superposés, leur permettant de les personnaliser avec des matériaux douillets et peut-être des fleurs, au lieu qu'ils aient à construire et à protéger des nids entièrement par leurs propres moyens ? J'aimerais que nous puissions créer des nids comme celui-là 🐦‍⬛


Musique par @clap.london

Pulpy Caterpillar - Horizontal

La chenille orange de la rosée du matin

Linda Dounia

Linda Dounia est une artiste expérimentale, designer, écrivaine et curatrice sénégalo-libanaise qui étudie les implications philosophiques et environnementales du techno-capitalisme, ainsi que son rôle dans le renforcement des systèmes d’inégalité. Sa pratique constitue un processus actif de décolonisation de son esprit et de démêlage des récits fragmentés et exclusifs associés à son identité, en imaginant des réalités et des futurs alternatifs. Inspirée par la science-fiction et le design spéculatif, son travail se positionne comme médiateur des vérités alternatives et des modes d’existence et de création marginalisés. Il prend forme dans l’espace liminal entre l’immatériel et le matériel, à travers la combinaison de médiums analogiques et numériques – acrylique, encre, pastels, marqueurs, scanners, vecteurs, vidéo, GANs, intelligence artificielle générative, code et divers matériaux non destinés à la création artistique.

Son travail sur l’archivage spéculatif lui a valu d’être classée parmi les personnalités les plus influentes en intelligence artificielle dans la liste TIMEA100 en 2023. En 2024, elle a reçu le prix RISE25 de Mozilla pour ses recherches en IA. Ses œuvres ont été exposées chez Christie’s, Larsen Warner Gallery, Unit London, Art X Lagos, Partcours, Art Basel (Bâle, Miami), La Biennale de Dakar, Artsy NFT, Digital Art Fair Asia et Art Dubai. Plus récemment, elle a été mise en avant lors d’événements prestigieux tels que le Sommet pour l’action sur l’IA 2025 à Paris, l’exposition Le Monde Selon l’IA au Jeu de Paume, et la vente aux enchères Augmented Intelligence chez Christie’s.

Fifth Generation_F5-GNS04, Once Upon a Garden: The Complete Archive

Le dernier chapitre de Once Upon A Garden, intitulé Synthetic Rot, est le point culminant de ce travail qui s'est étalé sur près de quatre ans. Il retrace l'évolution des modèles d'IA générative au cours de cette période et leur capacité à nous aider à spéculer sur le passé et à le synthétiser.


Ce chapitre présente 50 photos et 50 vidéos de fleurs assorties au hasard, souvent avec plusieurs espèces différentes partageant la même tige, se comportant de manière erratique, se faisant et se refaisant avec le chaos pour seule boussole. Chaque vidéo est accompagnée de l'image fixe de référence qui a été utilisée comme image clé pour créer la vidéo.


Les fleurs du chapitre précédent sont rendues encore moins organiques grâce à un pipeline image-image. Les résultats sont ensuite utilisés comme images clés pour créer des animations à l'aide de Gen 3 Alpha de Runway. La bande sonore des vidéos est créée en mélangeant trois types de sons enregistrés (nature, machines, personnes au travail) avec des pistes musicales de blues du désert générées dans Suno AI.


Synthetic Rot est l'étape la plus sauvage de ce corpus de travail, où les fleurs sont composées principalement de matériaux inorganiques, exposant le fait qu'elles sont avant tout des données médiatisées à travers nos écrans par un code rendu possible par des machines construites avec des ressources naturelles.

Fifth Generation_F3-GNS03, Once Upon a Garden: The Complete Archive

Le dernier chapitre de Once Upon A Garden, intitulé Synthetic Rot, est le point culminant de ce travail qui s'est étalé sur près de quatre ans. Il retrace l'évolution des modèles d'IA générative au cours de cette période et leur capacité à nous aider à spéculer sur le passé et à le synthétiser.


Ce chapitre présente 50 photos et 50 vidéos de fleurs assorties au hasard, souvent avec plusieurs espèces différentes partageant la même tige, se comportant de manière erratique, se faisant et se refaisant avec le chaos pour seule boussole. Chaque vidéo est accompagnée de l'image fixe de référence qui a été utilisée comme image clé pour créer la vidéo.


Les fleurs du chapitre précédent sont rendues encore moins organiques grâce à un pipeline image-image. Les résultats sont ensuite utilisés comme images clés pour créer des animations à l'aide de Gen 3 Alpha de Runway. La bande sonore des vidéos est créée en mélangeant trois types de sons enregistrés (nature, machines, personnes au travail) avec des pistes musicales de blues du désert générées dans Suno AI.


Synthetic Rot est l'étape la plus sauvage de ce corpus de travail, où les fleurs sont composées principalement de matériaux inorganiques, exposant le fait qu'elles sont avant tout des données médiatisées à travers nos écrans par un code rendu possible par des machines construites avec des ressources naturelles.

Fifth Generation_F3-GNS02, Once Upon a Garden: The Complete Archive

Le dernier chapitre de Once Upon A Garden, intitulé Synthetic Rot, est le point culminant de ce travail qui s'est étalé sur près de quatre ans. Il retrace l'évolution des modèles d'IA générative au cours de cette période et leur capacité à nous aider à spéculer sur le passé et à le synthétiser.


Ce chapitre présente 50 photos et 50 vidéos de fleurs assorties au hasard, souvent avec plusieurs espèces différentes partageant la même tige, se comportant de manière erratique, se faisant et se refaisant avec le chaos pour seule boussole. Chaque vidéo est accompagnée de l'image fixe de référence qui a été utilisée comme image clé pour créer la vidéo.


Les fleurs du chapitre précédent sont rendues encore moins organiques grâce à un pipeline image-image. Les résultats sont ensuite utilisés comme images clés pour créer des animations à l'aide de Gen 3 Alpha de Runway. La bande sonore des vidéos est créée en mélangeant trois types de sons enregistrés (nature, machines, personnes au travail) avec des pistes musicales de blues du désert générées dans Suno AI.


Synthetic Rot est l'étape la plus sauvage de ce corpus de travail, où les fleurs sont composées principalement de matériaux inorganiques, exposant le fait qu'elles sont avant tout des données médiatisées à travers nos écrans par un code rendu possible par des machines construites avec des ressources naturelles.

Fifth Generation_F5-GNS03, Once Upon a Garden: The Complete Archive

Le dernier chapitre de Once Upon A Garden, intitulé Synthetic Rot, est le point culminant de ce travail qui s'est étalé sur près de quatre ans. Il retrace l'évolution des modèles d'IA générative au cours de cette période et leur capacité à nous aider à spéculer sur le passé et à le synthétiser.


Ce chapitre présente 50 photos et 50 vidéos de fleurs assorties au hasard, souvent avec plusieurs espèces différentes partageant la même tige, se comportant de manière erratique, se faisant et se refaisant avec le chaos pour seule boussole. Chaque vidéo est accompagnée de l'image fixe de référence qui a été utilisée comme image clé pour créer la vidéo.


Les fleurs du chapitre précédent sont rendues encore moins organiques grâce à un pipeline image-image. Les résultats sont ensuite utilisés comme images clés pour créer des animations à l'aide de Gen 3 Alpha de Runway. La bande sonore des vidéos est créée en mélangeant trois types de sons enregistrés (nature, machines, personnes au travail) avec des pistes musicales de blues du désert générées dans Suno AI.


Synthetic Rot est l'étape la plus sauvage de ce corpus de travail, où les fleurs sont composées principalement de matériaux inorganiques, exposant le fait qu'elles sont avant tout des données médiatisées à travers nos écrans par un code rendu possible par des machines construites avec des ressources naturelles.

Valentin Pavageau

Valentin Pavageau est un illustrateur et plasticien français né à Nantes en 1990. Après le lycée, il choisit de s’orienter vers des études d’art, et plus précisément de graphisme et d’illustration. En 2013, il obtient son diplôme de l’Atelier Guist’hau-Rollin, où il a pu découvrir les arts graphiques et explorer différentes techniques de création. Il s’installe par la suite à Bruxelles où il vit encore aujourd’hui.
 
S’il travaillait autrefois principalement dans le domaine du dessin, notamment à la plume, Valentin se réoriente progressivement vers le collage digital, qu’il conjuguera en fin de compte à l’illustration dessinée en entremêlant les influences et les techniques. Son travail relève d’influences diverses mais voisines, comme l’op-art, le psychédélisme, le vintage, le symbolisme… en somme tout un univers de surréalisme et d’onirisme. De ces multiples inspirations découlent des œuvres aux atmosphères singulières et hypnotisantes, chargées de compositions géométriques et de couleurs chaudes. Inspiré également par le travail d’artistes tels que Terry Gilliam, Wes Wilson, Neo Rauch ou encore Klaus Voormann par exemple, Valentin aime mettre des personnages en scène dans des espaces immenses, voire infinis. Ses œuvres procurent un sentiment paradoxal de vertige et d’équilibre. Vertige d’espaces infinis et étourdissants, équilibre des formes à la parfaite géométrie.

Lightroom

Le travail de Valentin relève d’influences diverses mais voisines, comme l’op-art, le surréalisme, le psychédélisme, le vintage, le symbolisme… en somme tout un univers de surréalisme et d’onirisme. De ces multiples inspirations découlent des œuvres aux atmosphères singulières et hypnotisantes, chargées de compositions géométriques et de couleurs chaudes. Inspiré également par le travail d’artistes tels que Terry Gilliam, Wes Wilson, Neo Rauch ou encore Klaus Voormann par exemple, Valentin aime mettre des personnages en scène dans des espaces immenses, voire infinis. 

The rings

Le travail de Valentin relève d’influences diverses mais voisines, comme l’op-art, le surréalisme, le psychédélisme, le vintage, le symbolisme… en somme tout un univers de surréalisme et d’onirisme. De ces multiples inspirations découlent des œuvres aux atmosphères singulières et hypnotisantes, chargées de compositions géométriques et de couleurs chaudes. Inspiré également par le travail d’artistes tels que Terry Gilliam, Wes Wilson, Neo Rauch ou encore Klaus Voormann par exemple, Valentin aime mettre des personnages en scène dans des espaces immenses, voire infinis. 

After Hours

Le travail de Valentin relève d’influences diverses mais voisines, comme l’op-art, le surréalisme, le psychédélisme, le vintage, le symbolisme… en somme tout un univers de surréalisme et d’onirisme. De ces multiples inspirations découlent des œuvres aux atmosphères singulières et hypnotisantes, chargées de compositions géométriques et de couleurs chaudes. Inspiré également par le travail d’artistes tels que Terry Gilliam, Wes Wilson, Neo Rauch ou encore Klaus Voormann par exemple, Valentin aime mettre des personnages en scène dans des espaces immenses, voire infinis. 

Projet art collaboratif

Data Art Journey est un projet qui incarne l’esprit de la nouvelle ère technologique. Dans le court métrage produit par Minuit, l’artiste dépeint de manière gracieuse un monde imaginaire où des “plantes” ressemblant à des molécules semblent étonnamment high-tech, et où l’on imagine aisément qu’elles peuvent également se trouver dans la goutte d’eau d’un étang ou incrustées sur une enzyme. En combinant et en utilisant de manière égale les données générées par ordinateur et celles partagées par les Sanofiens, comme un prénom ou le clic conscient de la souris sur le site web interactif, le concept final fusionne parfaitement le numérique et l’organique, et nous donne à voir un véritable écosystème de plantes numériques biomorphiques qui poussent et interagissent.
L’artiste pousse ce concept encore plus loin grâce à la co-création et à la nature collaborative de l’œuvre d’art, qui démontrent le pouvoir de la créativité lorsque des personnes se réunissent autour d’une vision commune. L’œuvre d’art devient ainsi une métaphore des miracles que l’humanité peut réaliser lorsqu’elle recherche la grandeur dans les domaines de l’art, de la technologie et de la science, tout en conservant son humanité en utilisant sa nature sociale pour collaborer et cocréer.

Neon Minuit

Neon Minuit est un duo d'artistes qui utilise l’outil numérique. Ils capturent des morceaux du réel pour les mettre en scène dans leur terrain de jeu : le monde virtuel. Leur approche artistique est inspirée par l’expérimentation scientifique, la sérendipité. A l’aide des outils du jeux vidéo, ils explorent et expérimentent de nouvelles manières de percevoir les réalités, d’appréhender de nouveaux espaces et de fabriquer des illusions. A la manière de magiciens modernes, ils font chanter les pixels et danser les polygones.



Leur travail a pour point de départ le sujet du réel. Ils scannent des sculptures, des monuments, des personnes ou encore des paysages qu’ils rencontrent. Cette matière capturée par photogrammétrie leur permet de parcourir des espaces composés de nuage de point. Elle est la mémoire d’un passé, un souvenir spatial. Cette substance leur permet de composer des œuvres entre la réalité et le virtuel, la photo et l’écran, le film et le jeu. C’est dans ces intersections qu’ils déploient une esthétique particulière composée de milliers de points en suspension.