ARTPOINT

Artpoint is a Paris-based start-up specialized in the promotion of digital art since 2019. Our mission is to support the best digital artists worldwide and to democratize access to art.
Artpoint enables you to discover, collect and display digital art.

Benjamin Bardou

Benjamin Bardou est un cinéaste, directeur artistique et réalisateur basé à Paris. Il a reçu sa formation artistique à l'école Georges Méliès d'Orly, un institut spécialisé dans l'enseignement des techniques de l'animation et des effets visuels. L’une de ses principales sources d’inspiration est le travail du philosophe allemand Walter Benjamin, auquel il a notamment emprunté le concept de matérialisme historique, en le réadaptant visuellement dans le cadre de ses œuvres. Son objectif est de travailler avec des matériaux historiques mais aussi avec de simples éléments prosaïques urbains, pour pénétrer et toucher l'inconscient collectif.

Après avoir étudié la peinture, il a rejoint l'industrie des effets spéciaux où il s'est spécialisé dans l'art du matte painting sur des longs métrages, publicités et clips musicaux. Au sein des bureaux de Mikros Image, une société de post-production numérique et d'effets visuels, il travaille ainsi aujourd’hui à la réalisation de longs métrages, de publicités et de clips musicaux. Son travail a déjà été exposé aux quatre coins du monde, du Brésil (FILE Machinima) à la Corée du Sud (K Museum of Contemporary Art), en passant entre autres par la France (Collectif Jeune Cinéma et Motion Motion) et le Portugal (Centro das Artes).

Memory #4: Spring Breeze Blossoms / Vincent Van Gogh

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.

La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Collectionné par Rees_Collection

Memory #456: Geometric Harmony / Wassily Kandinsky

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.


La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Memory #381: Dance of Colors / Henri Matisse

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.

La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Collectionnée par antxx24

Memory #149: Vernacular Vestiges / Pierre Bonnard

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.


La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Collectionnée par 0x810E

Memory #198: Adele's Alluring Mystery / Gustav Klimt

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.

La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Memory #309: Moonlit Path / Claude Monet

Comme un rêve dont on prend conscience seulement au réveil, c'est uniquement une fois terminé que ce projet m'apparaît comme une synthèse de deux thèmes qui me passionnent : la mémoire et la peinture.

La mémoire.

C'est le genre de sujet qui ne se présente pas à vous immédiatement, mais plutôt à travers le contact avec d'autres artistes qui laissent leur empreinte sur vous sans vraiment savoir pourquoi. Chris Marker, Godard ou Hitchcock en faisaient partie. Fasciné par leur travail, ils étaient mes maîtres dans ce que j'ai ensuite compris comme l'art du montage cinématographique.

Le pouvoir poétique des images du cinéma a été une révélation dans ma relation avec cette forme d'art. J'avais compris qu'il était possible de créer des images mentales simplement en juxtaposant deux images qui étaient distantes l'une de l'autre. En tournant autour de signes que j'avais encore du mal à saisir, mais en expérimentant constamment, ce n'est que par hasard que j'ai découvert les nuages de points. Cette technique permet de reconstruire un moment figé en trois dimensions à partir d'une série de plans. L'idée est de parcourir une rue avec un dispositif de tournage et de visiter le lieu, a posteriori, mais sous un autre angle, un autre point de vue, dans une relation différente avec le moment passé.

Il est alors possible de voir des motifs ou des situations qui avaient été capturés durant mon passage, mais que ma conscience n'avait pas pu saisir. Ainsi, j'avais devant moi quelque chose qui semblait être un squelette ou un fantôme du passé - en d'autres termes, une forme de mémoire qui pouvait être revécue ad infinitum.

Les villes abritent toutes sortes de tels souvenirs, qui à leur tour façonnent l'identité et le récit des villes. C'est pourquoi j'ai passé des années à les explorer, faisant évoluer progressivement l'esthétique même des nuages de points en une version animée, afin de rendre non pas un moment figé du passé, mais plutôt des moments de vie en mouvement, et, dans un style plus terne et plus coloré : en un mot, plus pictural.

La peinture.

Comment transmettre la mémoire d'une expérience esthétique aussi intense que celle de La Mort de Sardanapale ou de Les Ménines ? Comment rendre la densité, la profondeur, le hic et nunc d'une peinture ? Peut-être en essayant de tracer les contours de cette expérience, afin de restaurer non pas une copie exacte, mais plutôt les traces de sa mémoire.

L'imagination artificielle a été un facteur décisif dans la mise en œuvre de cette idée. En effet, cet espace ne serait-il pas un réservoir d'images rêvées, comme dans les villes, que nous devrions ensuite explorer pour révéler des souvenirs réprimés et des recollections oubliées ?

Mon ambition était d'explorer cet espace pictural de la même manière que je pourrais déambuler dans la ville en utilisant ma technique des nuages de points. Cette fois, je voulais m'approcher des imaginaires des peintres, non pas en restaurant les œuvres elles-mêmes, mais plutôt l'empreinte qu'elles avaient laissée dans ma mémoire. C'était comme revenir dans un quartier où j'avais vécu dans ma jeunesse, pour redécouvrir les mêmes sensations, mes aspirations encore intactes ou un amour perdu.

À sa manière, Souvenirs d'une exposition utilise l'imagination artificielle pour revivre, pendant quelques instants, ces moments suspendus dans le temps, peut-être pour les sauver de l'oubli.

Peindre les souvenirs

Que reste-t-il des œuvres d'art lorsqu'elles échappent à notre regard ? Il reste des traces produites par leurs mémoires. Une mémoire composée d'une série de motifs qui s'entrelacent pour constituer des images. Dans cette action proche de l'imaginaire, il s'agit, encore une fois, de donner vie à l'œuvre d'art. C'est faire revivre des formes passées en les actualisant dans notre présent.


La mémoire, province de l'imaginaire

Une œuvre d'art est le précipité de l'imagination de l'artiste. Cet acte de projeter des images qui deviendront ensuite matière est similaire à celui de la mémoire, où les images mentales sont agencées en vue de reconstruire le passé. Ces deux mouvements, l'un tourné vers l'avenir et l'autre vers le passé, se rencontrent dans un espace latent. Ici, l'imagination artificielle agit comme une machine pour restaurer la mémoire d'une expérience esthétique. Elle devient une toile universelle où Bonnard, Monet et Van Gogh coexistent, non pas en tant que figures du passé, mais comme des potentialités, des échos de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait advenir. Dans cet espace imaginaire, la couleur sert de détonateur pour une réminiscence d'œuvres parfois vues, parfois rêvées. Souvenirs d'une exposition est né de ce désir fou d'un peintre : peindre des souvenirs.

Franz Rosati

Franz Rosati est musicien, artiste numérique et enseignant. Il utilise les technologies numériques et des logiciels développés sur mesure comme base pour sa production artistique, qui va des concerts aux décors audiovisuels en direct, en passant par les installations, l'art logiciel et les œuvres d'art imprimées.

Parmi ses créations majeures figurent des œuvres d'art numériques telles que Hyletics, Map of Null, Machine & Structure, exposées dans des galeries et des plateformes internationales dans un format adapté aux grands écrans, aux murs de LEDs ou aux vidéo-projections. Ces mêmes œuvres sont présentées lors de ses concerts audiovisuels, de festivals de musique et d'art numérique tels que Romaeuropa, Les Bains Numériques, 90dB, ADAF, ou encore dans dans des clubs portés sur la musique expérimentale, l'électronique ou la techno comme l'OHM à Berlin, où l'élément cinématographique et narratif se mêle à l'extemporané, apportant à chaque répétition des éléments nouveaux et imprévisibles, grâce notamment à l'utilisation de techniques de génération procédurale et interactive pour le son et l'image. 

Franz enseigne également les systèmes interactifs et la conception sonore à l'Institut européen de design IED, dans des conservatoires et des universités en Italie et à l'étranger, et dans le cadre de l'organisation d'ateliers de formation pour des festivals et des institutions artistiques et technologiques.

Latent Scape W - vertical

Latent scape est une série d'œuvres audiovisuelles axées sur la représentation et l'exploration de surfaces matérielles qui peuvent ressembler à des terraformations, des minéraux ou des tissus organiques et artificiels, formés par l'agrégation de données émotionnelles. L'esthétique s'inspire de l'ère CGI où le photoréalisme était remarquable mais encore loin des résultats actuels, forçant notre perception à imaginer la réalité, la nature, la vie, cachées parmi des flux de pixels. Les surfaces et les textures sont générées en mélangeant des techniques de génération procédurale avec des images et des données provenant de systèmes d'information géographique ainsi que de séquences de la vie quotidienne. 

Ivona Tau

Ivona Tau est une artiste d'I.A. générative originaire de Vilnius, en Lituanie. Elle utilise les réseaux neuronaux comme moyen de communication dans la photographie expérimentale et le motion painting. Son objectif est d'identifier et d'évoquer des émotions par le biais d'outils d'intelligence artificielle, rendant ainsi ces derniers plus humains et accessibles. En transformant ses propres expériences capturées sur des films analogiques et numériques, elle crée des souvenirs universels.

La pratique de Tau se situe à l'intersection des arts et de la technologie : l'artiste a derrière elle quinze ans d'expérience combinée dans la photographie professionnelle et la recherche en intelligence artificielle. Elle a reçu le meilleur prix du concours Digital Ars 2020 ainsi que la catégorie Animation par ordinateur du Computer Space International Computer Art Forum 2021. Ses œuvres ont été vendues aux enchères dans les maisons de vente les plus prestigieuses, telles que Sotheby's New York, Duran Arte y Subastas, Poly Beijing, et ont été exposées dans le monde entier, notamment à The House of Fine Art, CAFA, Frieze LA, Art Week Shenzhen, Vellum LA, CADAF, Ars Electronica Garden et bien d'autres encore. Tau est active sur la scène de l'art cryptographique, avec des tendances sur des plateformes telles que Foundation, Known Origin et objkt.com, et fait actuellement partie du TOP 10 des créatrices sur la blockchain Tezos. Elle est également active dans la communauté de recherche en I.A. et poursuit un doctorat en informatique à la Polish-Japanese Academy of Information Technology, département multimédia.

Longing for Neringa

L̴o̴n̴g̴i̴n̴g̴ ̴f̴o̴r̴ ̴N̴e̴r̴i̴n̴g̴a̴

Linda Dounia

Linda Dounia est une artiste expérimentale, designer, écrivaine et curatrice sénégalo-libanaise qui étudie les implications philosophiques et environnementales du techno-capitalisme, ainsi que son rôle dans le renforcement des systèmes d’inégalité. Sa pratique constitue un processus actif de décolonisation de son esprit et de démêlage des récits fragmentés et exclusifs associés à son identité, en imaginant des réalités et des futurs alternatifs. Inspirée par la science-fiction et le design spéculatif, son travail se positionne comme médiateur des vérités alternatives et des modes d’existence et de création marginalisés. Il prend forme dans l’espace liminal entre l’immatériel et le matériel, à travers la combinaison de médiums analogiques et numériques – acrylique, encre, pastels, marqueurs, scanners, vecteurs, vidéo, GANs, intelligence artificielle générative, code et divers matériaux non destinés à la création artistique.

Son travail sur l’archivage spéculatif lui a valu d’être classée parmi les personnalités les plus influentes en intelligence artificielle dans la liste TIMEA100 en 2023. En 2024, elle a reçu le prix RISE25 de Mozilla pour ses recherches en IA. Ses œuvres ont été exposées chez Christie’s, Larsen Warner Gallery, Unit London, Art X Lagos, Partcours, Art Basel (Bâle, Miami), La Biennale de Dakar, Artsy NFT, Digital Art Fair Asia et Art Dubai. Plus récemment, elle a été mise en avant lors d’événements prestigieux tels que le Sommet pour l’action sur l’IA 2025 à Paris, l’exposition Le Monde Selon l’IA au Jeu de Paume, et la vente aux enchères Augmented Intelligence chez Christie’s.

Once Upon A Flower 1

"Once Upon A Flower" est un jardin numérique né d'une collaboration entre moi-même et un GAN qui a fait ses débuts à Art X Lagos en novembre 2022. Il s'agit d'une projection dystopique d'un résultat probable du réchauffement climatique, qui dépeint un monde où les humains doivent désormais vivre avec des images simulées de plantes et de fleurs, qui ont toutes disparu de la Terre. À travers des collections de photographies assistées par l'IA d'une variété de flore indigène, originaire de la région sahélienne de l'Afrique de l'Ouest, l'installation pose la question fondamentale : Notre contemplation de l'art peut-elle restaurer notre capacité collective à nous pencher sur notre environnement et notre sens des responsabilités envers sa préservation ? L'installation tente de répondre à cette question par le spectacle de la flore en tant que souvenir lointain, afin d'évoquer un désir pour ce qui a été perdu et, espérons-le, de susciter le désir de protéger ce qui a survécu. J'ai d'abord dressé une liste de plus de 100 espèces de flore endémiques de la région sahélienne, classées comme menacées par la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN. J'ai ensuite parcouru le web à la recherche d'images de ces plantes pour créer la base de données que j'utiliserais ultérieurement lors de la première phase d'entraînement. J'avais déjà rencontré certaines de ces plantes auparavant, mais beaucoup m'étaient inconnues. Il m'est apparue que je pourrais ne pas avoir l'occasion de voir la majorité de ces plantes dans la nature de mon vivant, compte tenu de la vitesse à laquelle la faune disparaît de la Terre. À partir de cette base de données, j'ai ensuite présélectionné des plantes qui, selon moi, s'intégreraient bien dans un jardin, et j'ai utilisé l'outil d'IA DALL.E pour générer un grand nombre de variations de chaque plante. Cela m'a permis de constituer une deuxième base de données, plus raffinée, spécifiquement pour cette installation, que j'ai utilisée pour entraîner un GAN. J'ai utilisé les premières sorties du GAN, soit 8 000 images de plantes, pour créer des animations de plantes individuelles que j'ai ensuite rassemblées dans la composition finale.

Richard Vigniel

Richard Vigniel est un artiste français pionnier dans l'utilisation de la technologie numérique pour la création artistique. Très tôt passionné par l'informatique, il explore dès le début des années 2000 les possibilités offertes par les logiciels génératifs, notamment un programme de musique capable de créer des images synchronisées avec le son. Cette découverte marque le début de son parcours artistique, l'incitant à développer sa propre boîte à outils permettant de créer des œuvres visuelles à la demande. Cette application devient rapidement son « pinceau numérique », évoluant au fil des avancées technologiques et de sa propre sensibilité artistique. Chaque œuvre de Vigniel est une composition unique, fruit de l’assemblage de filtres de couleurs, d’algorithmes et de transformations appliquées à une image initiale. Selon les paramètres choisis, le résultat final peut varier d’une abstraction psychédélique à des formes géométriques structurées, où les couleurs se mêlent et s’entrelacent de manière fascinante.

Depuis 2011, Richard Vigniel a exposé son travail en France et dans le canton de Genève. En février 2019, il présente ses œuvres à la galerie Inkgallery, rue de la Corraterie, ainsi qu’au Salon international d’art contemporain de Lausanne (Lausanne Art Fair). Son travail a également été régulièrement présenté lors des événements "Fashion & Art Show" et "Artistic Afterworks" organisés par Monada à Genève. Grâce à sa capacité à fusionner technologie et art, il s'impose comme un créateur innovant, explorant sans cesse de nouvelles perspectives visuelles.

Les Fleurs du Mal - vertical

Représentation originale du célèbre recueil écrit par Charles Baudelaire. Chacun des 126 poèmes est retranscrit sur un ruban, dont le cheminement et la couleur évoluent directement selon le contenu de la prose. Saurez-vous deviner comment sont déterminés leurs parcours ?

Ryan Koopmans & Alice Wexell

Ryan Koopmans (BA, MFA) est un artiste photographique spécialisé dans la revitalisation de l'architecture abandonnée grâce à des techniques numériques. En partenariat avec sa femme, l'artiste suédoise Alice Wexell, ils créent des œuvres numériques captivantes. Leur célèbre projet The Wild Within a fait ses débuts en 2021 et a été collectionné et exposé dans le monde entier. The Wild Within est une série d'œuvres numériques qui insufflent une nouvelle vie à des bâtiments abandonnés d'une époque révolue. Basée sur des espaces physiques réels, leur renaissance animée est créée dans un royaume numérique. Pendant des années, Ryan Koopmans et Alice Wexell ont sillonné le monde en explorant les ruines et sites abandonnés et en photographiant des structures ayant subi des transitions spectaculaires. À leur retour, ils ont introduit numériquement de la végétation, modifié la structure et l'éclairage, et animé les scènes dans le but de raviver ces espaces. En résulte une collision surréaliste entre le passé et le futur, le naturel et l'artificiel, le physique et le numérique, le réel et l'imaginaire. L'objectif de la série est de créer une sensation de tranquillité surréaliste tout en faisant référence à l'histoire de l'architecture et aux thèmes de l'exploration urbaine et de la résurgence de la nature. Bon nombre des bâtiments représentés dans The Wild Within ont été démolis au cours des dernières années, mettant encore davantage en évidence le thème du passage du temps dans le cycle de la croissance et de la décadence.

Koopmans, d'origine canadienne-néerlandaise, explore l'impact de l'environnement bâti sur les sociétés. Wexell, avec un intérêt particulier pour l'art en 3D et la photographie, co-crée des environnements surréalistes en utilisant de nouvelles technologies.

Heights

Pendant plusieurs années, les artistes Ryan Koopmans et Alice Wexell ont voyagé à travers le monde pour explorer et photographier des bâtiments abandonnés et des sites architecturaux uniques. Ils ont été attirés par ces lieux en fonction des qualités historiques, culturelles et architecturales particulières de chaque endroit. Des anciens temples dans les montagnes d'Arménie aux théâtres élaborés abandonnés au Moyen-Orient, les artistes ont parcouru des coins reculés de la planète dans des conditions exigeantes pour trouver des lieux remarquables et inédits où leur créativité pourrait s'exprimer. Une fois que l'architecture a été photographiée, les images sont ensuite modélisées en environnements virtuels et une végétation envahissante est introduite numériquement. L'éclairage et la structure sont modifiés, une composition musicale sur mesure est ajoutée, et la photographie est transformée en une image en mouvement qui se boucle de manière fluide.

Les intentions des artistes sont de raviver ces espaces vacants, ramenant essentiellement la vie dans les bâtiments. Ils visent à transporter le spectateur dans un lieu et un temps alternatifs, créant une collision surréaliste entre le passé et le futur, ainsi qu'une fusion entre les mondes physique et numérique. Conceptuellement, le thème de la préservation est renforcé par le fait que certains des bâtiments représentés dans les œuvres ont été démolis ou continuent de se détériorer, soulignant davantage le thème du passage du temps dans le cycle de la croissance et de la décadence. La fusion de la photographie de style documentaire avec le potentiel imaginatif des techniques d'animation aboutit à un ensemble d'œuvres captivant et méditatif.

Desire

'Désir' fait partie de la série 'Éternel', une collection d'œuvres numériques qui insufflent une nouvelle vie dans des bâtiments abandonnés et historiques en combinant la photographie avec l'animation pour créer des espaces architecturaux surréalistes, méditatifs et en mouvement.

Pendant plusieurs années, les artistes Ryan Koopmans et Alice Wexell ont voyagé à travers le monde pour explorer et photographier des bâtiments abandonnés et des sites architecturaux uniques. Ils ont été attirés par ces lieux en fonction des qualités historiques, culturelles et architecturales particulières de chaque endroit. Des anciens temples dans les montagnes d'Arménie aux théâtres élaborés abandonnés au Moyen-Orient, les artistes ont parcouru des coins reculés de la planète dans des conditions exigeantes pour trouver des lieux remarquables et inédits où leur créativité pourrait s'exprimer.

Une fois que l'architecture a été photographiée, les images sont ensuite modélisées en environnements virtuels et une végétation envahissante est ajoutée numériquement. L'éclairage et la structure sont modifiés, une composition musicale sur mesure est ajoutée, et la photographie est transformée en une image en mouvement qui se boucle de manière fluide. De plus, l’œuvre 'Désir' comporte une partition originale du compositeur Karl-David Larson.

Les intentions des artistes sont de raviver ces espaces vacants, ramenant essentiellement la vie dans les bâtiments. Ils visent à transporter le spectateur dans un lieu et un temps alternatifs, créant une collision surréaliste entre le passé et le futur, ainsi qu'une fusion entre les mondes physique et numérique. Conceptuellement, le thème de la préservation est renforcé par le fait que certains des bâtiments représentés dans les œuvres ont été démolis ou continuent de se détériorer, soulignant davantage le thème du passage du temps dans le cycle de la croissance et de la décadence. La fusion de la photographie de style documentaire avec le potentiel imaginatif des techniques d'animation aboutit à un ensemble d'œuvres captivant et méditatif.

Elevate

'Elevate' est une œuvre issue du projet inaugural 'The Wild Within' de Ryan Koopmans et Alice Wexell. Cette série insuffle une nouvelle vie dans des bâtiments abandonnés de l'ère soviétique révolue. Basée sur des espaces physiques réels, une renaissance animée dans un royaume numérique a été créée.

À l'époque de l'Union soviétique, la ville géorgienne de Tskaltubo était une destination de santé prisée, célèbre pour ses eaux thérapeutiques et ses luxueux sanatoriums. Entre les années 1940 et 1980, des milliers de personnes ont visité la ville, y compris Staline et ses hauts fonctionnaires de Moscou. Lors de l'effondrement de l'Union soviétique, les bâtiments ont été abandonnés et sont tombés en désuétude. Depuis le début des années 90, ils ont été lentement démontés et dépouillés de leurs matériaux précieux, ne laissant que des coquilles vides de ce qui étaient autrefois de grandioses structures classiques. Koopmans a visité cette région pendant plusieurs années, explorant les ruines et photographiant les espaces. À leur retour, en collaboration avec Alice Wexell, ils ont introduit numériquement de la végétation, manipulé l'éclairage et la structure, ajouté du son par Tobias Hellkvist, et animé les scènes dans le but de raviver les espaces vides, ramenant essentiellement la vie dans les pièces.


Les résultats sont une collision surréaliste entre le passé et le futur, ainsi qu'entre les mondes physique et numérique. Certains des bâtiments représentés dans ce projet ont été démolis au cours des derniers mois, soulignant davantage le thème du passage du temps dans le cycle de la croissance et de la décadence.

Euphoria

'Euphoria' est une œuvre numérique qui transmet un récit captivant sur le cycle du temps, la résurgence de la nature et les nuances socio-historiques des paysages architecturaux. Cette œuvre unique (1/1) est une collision entre le passé et le futur, ainsi qu'entre les mondes physique et numérique.

Faisant partie de la série 'Symphonie' et de la collection 'The Wild Within', 'Euphoria' ramène à la vie un bâtiment historique abandonné en combinant la photographie et l'animation pour créer un espace architectural surréaliste, méditatif et mouvant. L'œuvre vise à raviver cet espace vacant en ramenant essentiellement la vie dans le bâtiment.

Ryan Koopmans et sa partenaire Alice Wexell ont voyagé à travers le monde pendant plusieurs années, explorant et photographiant des bâtiments abandonnés et des sites architecturaux uniques. Ils ont été attirés par ces lieux en fonction de leurs qualités historiques, culturelles et architecturales. Les lieux comprennent d'anciens temples dans les montagnes d'Arménie, des sanatoriums abandonnés en Géorgie, des villas en ruine au Moyen-Orient et au-delà. Une fois que l'architecture a été photographiée, les images sont modélisées en environnements virtuels, et une végétation envahissante est ajoutée numériquement. L'éclairage et la structure sont ensuite modifiés, une composition musicale originale du compositeur suédois Karl-David Larson est créée, et l'image statique est transformée en une image en mouvement qui se boucle de manière fluide.

L'architecture mise en avant dans 'Euphoria' est située dans un contexte intéressant, marqué par une histoire unique. La structure réelle est située à Tskaltubo, une petite ville géorgienne qui était autrefois une destination de santé prisée pendant l'Union soviétique. Des milliers de personnes visitaient les sanatoriums de la ville chaque année, des années 1940 aux années 1990. Après l'effondrement de l'URSS, les bâtiments ont été abandonnés et sont tombés en désuétude. Depuis le début des années 1990, les sanatoriums ont été lentement démontés et dépouillés de leurs matériaux précieux, ne laissant que des coquilles vides de ce qui étaient autrefois de grandioses structures classiques.

Cette salle de bal abandonnée dans le sanatorium Shaxtiori, construite en 1951 dans le style du classicisme socialiste, s'est avérée être l'environnement parfait pour que les artistes appliquent leur touche créative pour 'Éuphorie'. Le bâtiment continue de se détériorer et est lentement démonté, soulignant davantage le thème principal de l'œuvre, le passage du temps dans un cycle de croissance et de décadence.

À travers ces œuvres, les artistes visent à transporter le spectateur dans un lieu et un temps alternatifs. Cette fusion de la photographie de style documentaire avec le potentiel imaginatif des techniques d'animation aboutit à une captivante œuvre numérique en boucle.

Seohyo

Seohyo pratique une forme d’installation et de travail basé sur la performance combinant des objets courants du quotidien avec la technologie des médias pour les rendre inconnus, nous permettant de percevoir les choses ordinaires de nouvelles façons. Elle a porté son attention sur les programmes d’éducation aux médias, poursuivant des projets pour explorer les différentes possibilités de codage à travers un cours de calcul créatif. Plus récemment, elle a élargi sa pratique quotidienne du codage à l’art génératif, qu’elle a commencé comme un moyen de s’encourager pendant la pandémie. Elle crée une variété d’animations, soit des formes imaginées mathématiquement, soit en s’inspirant de la nature.


Ces œuvres ont également été présentées sur des panneaux d’affichage urbains au Musée national coréen d’histoire (Séoul), au Kerry Center (Hangzhou), à Ten Square (Singapour), à Hoog Catharijne (Utrecht), à Ebisu Garden (Tokyo) et à l’aéroport international d’Incheon. Elle a également participé à des événements tels que le Demo Festival (2022), le D:Art Festival (2022), l’Asia Triennial Manchester (2011), la Biennale Mediacity de Séoul (2008), la Gwangju Design Biennale (2007), la Biennale de Kobe (2007), la Biennale Ogaki (2006) et SIGGRAPH (2006).

Layered Lattices-240217 - Horizontal

"Layered Lattices" est une animation où des cercles superposés forment une grille méticuleuse, avec des lignes émanantes de chaque cercle se croisant pour créer une illusion en treillis. Dans cette série d’animations, la densité de chevauchement et les angles de ligne varient, transformant l’expérience visuelle tout en maintenant un thème cohérent et chaque animation a un aspect différent mais lié. Ce jeu dynamique de géométrie est enrichi par les couleurs variées des lignes et des cercles, qui se chevauchent et se mélangent pour dévoiler de nouveaux contrastes et harmonies. Les motifs en évolution et les subtils changements de couleur et de forme évoquent un sentiment de complexité offrant aux spectateurs une tapisserie visuelle en constante évolution qui explore la beauté de la géométrie et de l’interaction des couleurs.